Le centre de production de Coca-Cola à Bnei-Brack est considéré comme l’une des dix plus grandes usines du groupe Coca-Cola dans le monde. Or l’usine israélienne a de plus en plus de mal à satisfaire à la soif des Israéliens pour la célèbre boisson désaltérante. Les dirigeants de Coca-Cola envisagent donc de créer une autre ligne de production en Galilée, voire de transférer l’usine de Bnei-Brack sur un site plus grand.
 

Ces jours-ci, les dirigeants israéliens de Coca Cola ont entamé des discussions avec les fonctionnaires du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Emploi. Objectif: vérifier les aides de l’Etat dont l’entreprise pourrait bénéficier si elle ouvrait une ligne de production en Galilée. Deux options sont envisagées: ouvrir une seconde usine, ou transférer ailleurs et agrandir l’usine existante.

Selon la loi israélienne, l’Etat peut accorder à une entreprise qui investit dans une zone « prioritaire » une subvention égale à 20% de son investissement initial. Si l’entreprise transfert complètement son activité du centre du pays vers la périphérie, elle se voit accorder une aide supplémentaire pouvant aller jusqu’à 3 millions d’euros. Selon les exigences du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Emploi, une entreprise doit investir un minimum de 300 millions de shekels et embaucher au moins 400 salariés pour bénéficier de l’aide de l’Etat.

C’est en 1967 que Coca-Cola a démarré ses activités de production en Israël; la marque américaine a accordé sa franchise à la firme israélienne “The Central Bottling Company Group” (CBG), sous le contrôle de l’homme d’affaires Mozi Wertheim. Aujourd’hui, CBG emploie 2.600 salariés dans son usine de Bnei-Brack qui sort 1,5 million d’articles par jour de ses lignes de production. L’usine ne fabrique pas que des produits de la marque Coca Cola, mais aussi des boissons sous l’étiquette de Fanta, Sprite, Nestea, Kinley, etc.

Il y a une quinzaine de jours, c’est le géant américain Intel qui s’était vu accorder une subvention du gouvernement israélien à hauteur de 200 millions de dollars. En contrepartie de cette aide publique, Intel s’engagera à investir 2,7 milliards de dollars pour agrandir son usine de Kiriat Gat, et à recruter 500 nouveaux salariés.[source Arouts7]