Les critiques émises tout récemment par le nouveau président de l’association britannique des vétérinaires contre l’abattage rituel ont suscité quelques inquiétudes au sein de la communauté juive de Grande Bretagne.
Mais elles ont vite été apaisées par les déclarations du vice-premier ministre Nick Clegg qui a affirmé que les autorités britanniques n’avaient nullement l’intention d’interdire la Cheh’ita.
Il a souligné qu’aucun changement n’était prévu dans la politique de la Grande Bretagne concernant la liberté de culte et les droits des minorités religieuses.
Rappelons que John Blackwell avait prétendu il y a quelques jours que cette pratique religieuse « causait des souffrances inutiles aux bêtes » et qu’il fallait donc interdire un abattage sans étourdissement préalable.
Le vice-président de la Conférence des Rabbins européens, le Rav Menachem Gelley, ancien juge au tribunal rabbinique de Londres, a l’intention de rencontrer Blackwell pour lui expliquer l’importance de la question. Il espère qu’il réussira à le convaincre de son erreur d’appréciation.