Le KKL, qui œuvre pour la reconstruction d’Israël depuis plus d’un siècle, fait à présent l’objet d’attaques provenant d’organisations de gauche israéliennes et de groupes pro-palestiniens.

Cela fait plusieurs mois qu’une campagne sans précédent est menée dans le monde contre le Keren Kayemet LeIsrael, le Fonds national juif. Tout a commencé lorsque le KKL a décidé de planter une forêt près du village bédouin d’Al Arakib, dans le Néguev. Des organisations de gauche s’y sont opposées en prétendant que le terrain appartenait au village, ce que le KKL a formellement démenti.
 
La polémique s’est aggravée, impliquant d’autres associations, comme celle intitulée « Solidarity with Palestine », qui se sont adressées à des pays étrangers, tels que l’Allemagne, le Canada ou la Grande Bretagne, pour leur demander de retirer le KKL de la liste des organisations à but non lucratif qui sont exemptées d’impôts ou de toute autre taxe.
 
Pour le moment, fort heureusement, cette campagne n’a pas abouti. Mais elle a certainement semé le doute puisque plusieurs Etats, dont l’Allemagne par exemple, ont demandé des éclaircissements au ministère israélien des Affaires étrangères.
 
La direction du KKL a confirmé les faits. L’un de ses représentants a indiqué sur une chaine de radio israélienne qu’au cours des deux dernières années, le KKL devait faire face à des attaques incessantes lancées par des groupes palestiniens ou arabes.