L’Europe cherche des solutions permettant d’endiguer le flux migratoire des  réfugiés vers le Continent, causant des problèmes sans nombre.

L’une d’entre elles consiste à aider financièrement la Turquie à accueillir un certain nombre d’entre eux fuyant la Syrie en guerre. La question a été débattue à Bruxelles lors d’une conférence au sommet réunissant les représentants de l’UE et de la Turquie.

D’après l’accord qui se prépare, la Turquie devrait recevoir trois milliards d’euros qui serviraient au traitement des migrants sur son territoire avec notamment la construction de nouveaux camps de réfugiés, l’agrandissement des camps existants et l’amélioration des conditions de vie des expatriés dont deux millions sont déjà installés en Turquie.

D’autres mesures sont prévues en faveur de la Turquie : ses ressortissants n’auraient plus besoin de visas pour entrer dans les pays du continent européen et les discussions devraient reprendre sur l’admission d’Ankara au sein de l’Union européenne. Une admission qui était mal vue jusqu’à présent par de nombreux pays européens qui ne souhaitent pas l’entrée d’un Etat musulman au sein de l’Europe.

Le président français François Hollande s’est exprimé en faveur de l’accord sur les réfugiés avec la Turquie, indiquant que « c’était l’intérêt de tous : l’intérêt des réfugiés qui devaient rester au plus près de leur pays d’origine, l’intérêt de la Turquie qui recevrait un soutien de la part de l’Europe et l’intérêt de l’Europe pour ne pas accueillir des réfugiés en plus grand nombre qu’aujourd’hui ».