L’Etat d’Israël est toujours concerné par les mesures prises en diaspora contre les membres de la communauté juive, où qu’ils se trouvent.

C’est dans cet état d’esprit que le président israélien Shimon Pérès a jugé utile d’adresser une lettre de protestation au secrétaire général du Conseil de l’Europe Thorbjørn Jagland pour dénoncer les condamnations de la circoncision, considérée à tort, avec d’autres pratiques, comme une sorte « d’atteinte à l’intégrité physique des enfants ».

Dans son message, Pérès a rappelé notamment à son destinataire que « la tradition de la Brit Mila avait toujours été observée depuis des milliers d’années », ajoutant qu’elle était « un des éléments fondamentaux du patrimoine juif et faisait partie intégrante des obligations des Juifs en tant que peuple ».

Pérès a encore précisé : « Les membres des communautés juives d’Europe risquent de souffrir durement s’ils voient leur culture et leur liberté de culte limitées par le Conseil de l’Europe, alors que cette institution consacre ses efforts à la défense de ces droits ».

Et de conclure : « C’est pour cette raison que je demande instamment aux membres de cette honorable assemblée de reconsidérer leur décision ».