Le rapport annuel de l'Association israélienne de l'hôtellerie s'achève sur une note triomphale : 2010 a été une année exceptionnelle pour les établissements du pays.
Selon le rapport, publié lundi, l'année 2010 bat tous les records: 3,4 millions de touristes se sont rendus cette année en Israël, dont 2,4 millions ont choisi de passer au moins une nuit dans l'un des hôtels du pays. Six cent mille n'étaient de passage que pour une journée.
L'année se conclut, par ailleurs, avec 21,5 millions de séjours dans les établissements hôteliers du pays – 11,6 millions par des Israéliens et 9,9 millions par des étrangers, soit une hausse de 22 % par rapport à 2009. Les recettes hôtelières atteignent, elles aussi, un niveau-record : 8,1 milliards de shekels.
Recettes-record
Le taux moyen d'occupation des hôtels israéliens s'élève à 66% cette année, avec les établissements de Tel-Aviv en tête (74%), suivis de la mer Morte (73%), Eilat (69%) et Jérusalem (68%).
L'année 2010 a également été celle du plus grand nombre de personnes employées dans le secteur hôtelier : soit 33 000 Israéliens, dont le salaire moyen s'élève à environ 6 400 shekels.
Un véritable boom touristique que les directeurs de l'Association attribuent au calme relatif dans la région ainsi qu'à la hausse des fonds investis par le ministère du Tourisme dans les initiatives de marketing. Ils signalent toutefois certaines négligences ainsi que la difficulté de construire de nouveaux hôtels. "D'un côté, nous voyons une augmentation des budgets israéliens de commercialisation en raison des grands efforts déployés par le ministre du Tourisme et son équipe", explique Eli Gonen, président de l'Association de l'hôtellerie. "De l'autre, nous avons subi le vote de la loi d'encouragement des investissements sur le capital ainsi que l'augmentation démesurée des taxes municipales sur les hôtels."
Le danger selon Gonen : si le ministère des Finances ne parvient à inclure, dans la loi d'encouragement des investissements sur le capital, des primes pour les opérateurs du tourisme et les hôteliers, les investisseurs israéliens préféreront placer leur argent à l'étranger.
Source: Jerusalem Post en français