Normalement, c’est seulement à partir du 1er Nissan, symbole du printemps et du renouveau de la nature, que l’on doit prononcer la bénédiction sur les arbres fruitiers en fleurs pour remercier D. de la beauté de la floraison.

Mais il existe certaines exceptions comme le cas de ce Juif australien séjournant en ce moment en Israël qui s’est adressé au grand rabbin d’Israël, Rav David Lau, pour lui demander s’il était autorisé, d’après la Halakha, à dire cette bénédiction cette semaine avant son retour chez lui.

Le Rav Lau lui a répondu qu’il avait le droit d’avancer de quelques jours cette bénédiction et d’accomplir ainsi la Mitsvah avant de quitter Israël. Dans son explication, le Rav Lau a indiqué qu’étant donné qu’en Australie, ce n’était pas la saison de la floraison (qui arrive pendant les mois de Elloul et Tichri et peut alors être marquée par la bénédiction), il pouvait donc s’acquitter ainsi de la Mitsvah.

La Halakha, rappelons-le, a fixé que seuls les arbres fruitiers pouvaient être bénis. Selon certains décisionnaires, on ne peut pas réciter cette Beraha le Shabbat et les jours de fête.