L'une des communautés francophones orthodoxes de Bayit Vegan cherche des locaux pour ses enfants scolarisés. S’estimant défavorisée, elle a demandé au maire de Jérusalem Nir Barkat d’intervenir personnellement pour résoudre ce problème qui porte préjudice aux études des jeunes Olim.
De quoi s’agit-il exactement ? 350 élèves étudiant dans les institutions Toldot Nissim du Rav Bijaoui, dont les parents sont montés en Israël ces dernières années depuis la France, se sont retrouvés sans école au moment de la rentrée des classes, en ce début de semaine. Pour le moment, ils étudient provisoirement au domicile de leurs professeurs, dans des synagogues du quartier ou dans des jardins publics.
Une situation qui ne peut pas durer trop longtemps et à laquelle une solution doit être apportée dans les plus brefs délais. C’est pour la dénoncer que les parents sont venus manifester avec leur enfants devant la municipalité de Jérusalem. Les jeunes ont récité des Tehilim et ont brandi des pancartes pour réclamer des locaux fixes.
Les services de la mairie ont réagi : « Nous sommes au courant du problème et nous cherchons une solution durable dans le cadre du programme que nous élaborons à l’heure actuelle. Tant que la question ne sera pas réglée, ils devront, comme bien d’autres institutions, se contenter de louer des locaux de façon provisoire. La municipalité continuera, comme par le passé, à leur apporter son aide ».
Ces propos ont été confirmés par un responsable de l’enseignement orthodoxe à la municipalité de Jérusalem qui a estimé qu’il ne fallait pas manifester et que la mairie œuvrait pour aider, du mieux qu’elle pouvait, cette institution.