Les efforts diplomatiques se poursuivent pendant qu'Israël continue à se battre dans la bande de Gaza pour écarter la menace terroriste du Hamas.

Le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon, est arrivé en Israël mardi après-midi après avoir discuté d'une trêve au Caire avec le président égyptien, son ministre des Affaires étrangères et le secrétaire général de la ligue arabe. Il s'est ensuite rendu à Ramallah.

Ban Ki-moon et Binyamin Netanyahou ont tenu une conférence de presse à Jérusalem à l'issue de leur entretien. Le Premier ministre israélien a alors souligné: "Nous n'avons pas recherché ces affrontements, le Hamas a repoussé l'initiative égyptienne et les propositions de cessez-le-feu de la Croix Rouge internationale à des fins humanitaires".

Netanyahou a ajouté: "Le Hamas doit assumer les conséquences de son refus et il faut lui imputer la responsabilité de la mort des civils dans la bande de Gaza". Netanyahou a ensuite rappelé que Tsahal attaquait des bastions terroristes du Hamas installés dans des hôpitaux, des écoles, des mosquées et des habitations. Et d'affirmer: "Le Hamas commet un double crime: il porte atteinte à la population civile israélienne et aux habitants de Gaza".

Ban Ki-moon a déploré les tirs de roquettes au cœur des populations civiles israéliennes. Il a déclaré que "trop de parents, dans les deux camps, enterraient leurs enfants". "Mon message est clair, a-t-il indiqué. Cessez de vous combattre et entamez les pourparlers afin qu'on ne se retrouve pas dans la même situation dans six mois". Et d'estimer qu'Israël était "un Etat démocratique puissant qui devait savoir faire preuve de retenue au cours de l'opération".