Une semaine après l’enlèvement des trois adolescents dans le Goush Etsion, les opérations se poursuivent de façon intensive pour les retrouver. Le Premier ministre israélien a tenu à faire le point de la situation.
« Une prière pour la libération de Naphtali Frankel, Guilad Shaer et Eyal Yiffrah ». C’est en ces termes que le Consistoire central a appelé les membres de la communauté juive de France à se rassembler dans le recueillement en signe de solidarité avec les otages israéliens.
Si certains apprécient le changement de ton du chef de l’Autorité palestinienne, d’autres, plus lucides, comprennent qu’il faut l’attribuer notamment aux pressions exercées par les Etats-Unis.
Alors que les Occidentaux sont sur le point de signer un accord avec Téhéran sur son programme nucléaire, les Etats-Unis envisagent de coopérer avec le régime des Ayatollahs pour tenter de régler la crise en Irak.
L’Union européenne a réagi à retardement aux graves événements survenus en Israël. Cinq jours après l’enlèvement des trois adolescents, Catherine Ashton s’est enfin souvenue qu’il fallait condamner ce kidnapping …
Pour ceux qui ont vécu en France à l’époque où il représentait Israël, il restera une personnalité attachante et d’une grande distinction : l’ancien ambassadeur Asher Ben Nathan est décédé à l’âge de 93 ans à l’hôpital Beilinson de Petah Tikva.
Pour la première fois depuis le kidnapping, les parents des trois adolescents enlevés par des terroristes se sont réunis pour se soutenir mutuellement et transmettre un message fort aux médias.
L’opération « BringBackOurBoys » prend de l’ampleur. En même temps, des Israéliens manifestent pour demander au gouvernement israélien de couper l’eau et l’électricité aux Palestiniens jusqu’au retour des trois adolescents, sains et saufs, dans leur foyer.
« Tsahal remue ciel et terre pour vous retrouver » : c’est en ces termes que la mère d’un des trois adolescents enlevés s’est exprimée devant les caméras de télévision. Les deux autres mères ont fait preuve de la même foi en D., mais aussi de la même dignité impressionnante malgré la douleur intense qu’elles ressentent.
Ce n’est pas la première fois que les députés se demandent pourquoi leur collègue Hanin Zoabi, représentante d’un parti arabe, est toujours membre de la Knesset. Cette fois, elle suscite une indignation qui dépasse certains clivages politiques en proclamant que « les ravisseurs des trois adolescents ne sont pas des terroristes ».
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