Juges et policiers…

Tu te donneras des juges et des policiers dans toutes tes portes. (16, 18). Pourquoi cette injonction est-elle formulée au singulier – « à toi », « tes portes » ? S’appliquant à l’ensemble de la collectivité, n’aurait-il pas été plus logique qu’elle le soit au pluriel ?

La définition du « juge »

Le mot hébreu Choftim qui a donné son nom à notre paracha est traduit le plus souvent par : « Juges ». Cette transposition risque cependant d’être source de malentendus. On pourrait penser que l’état de chofèt désigne exclusivement, comme c’est le cas en hébreu moderne, celui qui est chargé, au nom de la puissance publique, de trancher des litiges et de rendre des jugements.

Qui sont les « Chotrim », « policiers » ?

Le premier verset de la parachath Choftim est ainsi conçu : « Des juges et des chotrim tu t’installeras dans toutes les portes que Hachem , ton Dieu, te donne, selon tes tribus, ils jugeront le peuple par un jugement juste » ( Devarim 16, 18). Qui sont ces chotrim que la « Bible du rabbinat » rend par « magistrats » et dont l’hébreu moderne a fait des « policiers » ?

Lekh’a Dodi – Zemirot Chabbat 1

La première des zemiroth, et la plus connue, est celle qui commence par les mots : Lekha dodi (« Viens, mon bien-aimé, à la rencontre de la jeune mariée… »). Elle ne fait pas partie, il est vrai, des chants qui rehaussent la table familiale, mais elle constitue à la synagogue l’essentiel de l’accueil que nous réservons au Chabbath (qabbalath Chabbath).