Marcher avec la Torah

L’une des obligations particulières au roi d’Israël consistait dans l’écriture d’un livre de la Torah : « Quand il occupera le siège royal, il écrira pour son usage, dans un livre, une copie de cette Torah, en s’inspirant des Cohanim, descendants de Lévi. Elle restera par devers lui car il doit y lire toute sa vie, afin qu’il s’habitue à révérer l’Eternel son D.ieu, qu’il respecte et exécute tout le contenu de cette Doctrine et les présents statuts » (Dévarim 17, 18-19).

Les villes de refuge

 

La Torah stipule que lorsqu’une personne tue autrui par inadvertance, elle doit aller « s’exiler » dans l’une des villes de refuge. En effet, du « vengeur de sang » – un proche parent de la victime – avait l’autorisation de tuer le meurtrier, tant qu’il ne s’était pas réfugié dans l’une de ces villes.

Les juges du Tribunal céleste

« Tu iras trouver les prêtres, descendants de Lévi, ou le juge qui siégera à cette époque. Tu les consulteras et ils t’éclaireront sur le jugement à prononcer » (Dévarim 17, 9). Rachi commente : « ‘Le juge qui siégera à cette époque’ – même s’il n’est pas aussi compétent que les juges qui l’ont précédé, tu dois lui obéir. Tu ne dois t’en remettre qu’au juge vivant à ton époque ! »

Les six paliers de la justice : Le trône du Roi Chlomo

La paracha Choftim s’ouvre sur ces mots : « Tu institueras des juges et des magistrats dans toutes les villes que D.ieu te donnera. (…) Ne fais pas fléchir le droit, n’aie pas égard aux considérations personnelles, et n’accepte pas de présent corrupteur (…). Ne plante pour toi aucun arbre d’Achéra ni aucun arbre auprès de l’autel que tu dresseras pour le Nom, Ton D.ieu. N’érige pas pour toi de statue, chose odieuse au Nom, Ton D.ieu. N’approche pas en sacrifice un taureau ou un mouton qui aurait un défaut », (Devarim, 16, 18-22).