La Caverne de Makhpéla


Avec la conclusion très prochaine du livre de Béréchit, la Torah va nous décrire le huitième et dernier enterrement qui eut lieu dans la « Caverne de Makhpéla ». Petit tour d’horizon de ce que représente dans les écrits traditionnels ce lieu de sépulture plusieurs fois millénaire et rempli de « kédoucha » …

La ville de ‘Hévron compte
parmi les « Quatre Terres
de vie » puisqu’elle est la seconde des quatre plus importantes
villes d’Erets Israël, après Jérusalem et avant Safed et Tibériade. De
tous temps, les Juifs du monde entier firent preuve d’une très grande
abnégation pour se recueillir sur
les tombes des Patriarches et des
Matriarches. En fait, ce sentiment
général pourrait se résumer par
ces quelques mots de rabbi Yéhouda haLévi : « Qui me laissera errer
dans ces lieux où l’Éternel apparut
à Ses Visionnaires, (…) j’aspire à
‘Hévron, le plus éminent des lieux
de sépulture… ».

50e Siyoum haMichnayot européen à Anvers

Le Siyoum Hamichnayot a célébré, la semaine dernière, son jubilé à Anvers. Comme le veut une tradition solidement établie, une fois par an des talmidim, venus de toute l’Europe (Angleterre, Hollande, Suisse, etc.) se retrouvent au sein de l’une des grandes communautés juives pour pratiquer ce qui est pour eux une véritable passion mais aussi un extraordinaire défi : l’étude du Shas de Michnayot. Rappelons que ces jeunes ont étudié des milliers de lichnayot en dehors de leur cursus scolaire et qu’ils ont pris sur leur temps libre pour approfondir cet enseignement.

Un rapport du contrôleur de l?état

La gestion de la Tombe de Rabbi Chimon Bar Yo’haï est déplorable

Ceux qui se sont recueillis, ces dernières années, sur la tombe de Rabbi Chimon Bar Yo’haï à Méron n’ont pas manqué d’être frappés par l’état précaire de ce lieu saint fréquenté, chaque année, par plus d’un million et demi de personnes. Un rapport du contrôleur de l’État confirme les carences existantes et propose d’améliorer au plus vite la situation.

Lorsque l?impossible devient possible

Si le miracle de ‘Hanouka semble se résumer à cette petite quantité d’huile qui se consuma huit jours au lieu d’un seul, les commentateurs relevèrent néanmoins de nombreuses interrogations à ce sujet. Voici donc l’une d’entre elles…

Un principe connu dans les lois sur l’impureté établit que lorsqu’un état d’impureté – supposé empêcher tout contact avec le Temple et les sacrifices – concerne une assemblée toute ent tière, celui-ci se voit « repoussé » en raison des besoins de la communauté, et de ce fait, il est alors permis de réaliser les différents services à l’intérieur du Temple en dépit de l’impureté en question. Par conséquent, il y a lieu de s’int terroger : pour quelle raison les ‘Hachmonaïm n’appliquèrent-ils pas cette règle afin d’allumer le Candélabre à l’aide de l’huile « impure » laissée par les Grecs dans le Temple, au point où un miracle devint indispensable ? Pour résoudre ce problème, il nous faut revenir au fondement même du « devoir de l’homme » en ce monde.