RAPIDE SURVOL DE LA PRESENCE JUIVE EN TUNISIE



RAPIDE SURVOL DE LA PRESENCE JUIVE EN TUNISIE  :

La présence juive en Tunisie est ancienne sans qu’on puisse la dater exactement. Nous avons des preuves de la présence juive dans la Carthage romaine . Les fouilles entreprises à l’époque du protectorat ont permis de découvrir des vestiges de cette présence juive, tels que la nécropole de Gammarth ou la synagogue de Naro (Hammam-Lif). Le Talmud fait d’ailleurs souvent mention des rabbins de Carthage. On trouve à diverses reprises la mention קרטגגאה à côté du nom d’un rabbin 1 . Mais il est probable que l’implantation des Juifs en Tunisie est bien antérieure à la période romaine. La tradition orale des Juifs de Djerba fait remonter leur présence sur l’île à la destruction du temple de Salomon par Nabuchodonosor en 586, mais rien ne confirme scientifiquement cette tradition.

Flambée mondiale de haine anti-juive



Un rapport officiel de l’Agence Juive pointe une multiplication spectaculaire des actes antisémites à
travers le monde durant la guerre contre le Hamas. La France y est désignée en particulier comme un
pôle de violence. Et l’année 2009 ne s’annonce pas meilleure…

L’ACCALMIE ÉTAIT donc un leurre
: il a suffi qu’Israël se
décide à frapper le Hamas
pour que les actes antisémites qui
semblaient diminuer ne se propagent
comme un feu de poudre. Une
furia anti-juive aussi soudaine que
violente enregistrée dans le monde
entier, selon le rapport que vient de
publier le Forum pour la coordination
du combat contre l’antisémitisme.
« L’opération à Gaza a causé
une augmentation aiguë du nombre
d’événements antisémites de par
le monde, et cela après une baisse
dans le nombre de tels événements
en comparaison avec l’année 2007 »,
indiquent les experts de l’organisme
financé par l’Agence juive, le Bureau
du Premier ministre israélien
et le Bureau de la Diaspora.

Un congrés sous le signe de l’antisémitisme


LE CONGRÈS juif mondial a tenu
les 26 et 27 janvier sa 13e
assemblée générale plénière
à Jérusalem. Une réunion du renouveau
pour l’organisation internationale
qui a enfin réglé ses problèmes
financiers et qui a confirmé
le milliardaire américain Ronald
Lauder à son poste de président. À
cette occasion, l’ancien président du
Crif, Roger Cukierman a également
été nommé vice-président de l’institution,
avec le soutien des représentants
européens.

La birkath ha’hama



La birkath ha-?hama (« bénédiction du soleil »)

Le 8 avril prochain, veille de Pessa?h 5769, sera récitée dans les communautés juives la birkath ha-?hama (« bénédiction du soleil »).

Cet événement, déjà rare en soi, aura un retentissement d’autant plus grand que pour beaucoup de ?Hassidim qui suivent les enseignements du Ostrovster rebbe cette coïncidence avec la veille de Pessa?h ne s’est produite que deux fois dans le passé : Une première fois lors de la sortie d’Egypte, et une seconde l’année où les Juifs ont été sauvés par Mardochée et Esther.

Fin du mystère sur le sort d’un important criminel de guerre nazi


Arrêté par les Américains en 1945, Heim réussit à cacher son passé et est libéré deux ans plus tard. Il est bientôt à la tête d’un cabinet de gynécologie à Baden-Baden. Il fuit l’Allemagne à la veille de son procès en 1962.

La télévision allemande et le New York Times affirment que le «médecin de la mort» Aribert Heim, recherché depuis un demi-siècle pour avoir été l’un des bourreaux du camp de Mauthausen, serait mort d’un cancer au Caire en 1992.

Le cheval et la mer



Le char céleste

La « Chirat haYam » s’ouvre avec ce
verset : « Je veux chanter à l’Eternel, car sublime, Il a été sublime. Le
cheval et son cavalier, Il les a lancés
dans la mer [Sousse véRo’hvo Rama
baYam] » (Chémot, 15, 1).
En fait, derrière cette express
sion « Le cheval et son cavalier »
se cache un enseignement de toute
première importance. Le Talmud
prescrit en effet : « On n’interprète
pas les lois concernant les relations
interdites [Arayot] devant trois personnes ; ni l’acte de la création
[Maassé Béréchit] devant deux personnes ; ni même l’oeuvre du Char
[Maassé Merkava] devant une
seule personne » (Traité ‘Haguiga,
page11/b).

Simplement, entendre ta voix



Se pressant sur les
rives de la mer Rouge
et piégés de toutes
parts d’un côté par les
Égyptiens et de l’autre
par la mer, les Enfants
d’Israël « éprouvèrent
une grande crainte et
ils implorèrent D.ieu ».
Rachi explique qu’en
cet instant, les Enfants
d’Israël reprirent à leur
compte « la profession »
particulière de leurs
ancêtres Avraham,
Its’hak et Yaacov… et ils
se mirent à prier !

Un point mérite cependant
d’être éclairci sur cette
explication extraite du Midrach : pourquoi nous est-il dit
précisément à cet endroit que la
démarche des Hébreux consista
ici à reprendre l’héritage de leurs
ancêtres ? En quoi cette prière des
Enfants d’Israël était-elle différente de toutes celles évoquées au
fil des autres versets ?

Chabbat Chira



Alors que les Enfants d’Israël ont entamé un chant lors de la disparition des Egyptiens dans la mer Rouge, le septième jour de Pessa’h, nous ne récitons pourtant pas le Hallel complet. Une anomalie qui mérite d’être expliquée…

« Lorsque ton ennemi tombe, ne te réjouis pas ;s’il succombe, ne jubile pasen ton coeur ! »,(Proverbes 24, 17)

Cette semaine, notre Chabbat porte le nom de « Chabbat Chira » conformément au Cantique de la mer que nous lisons à l’occasionde la paracha Béchala’h. Or, cette lecture de la Torah est remarquable dans la mesure où cet épisode fondateur de l’Histoire juive se distingue par le fait qu’après avoir été libéré du joug égyptien, le peupled’Israël offrit littéralement sa voix à l’Eternel !