Pourquoi la période du Omer est-elle marquée par le deuil?



La période comprise entre Pessa?h et Chavou?oth , appelée ?Omèr , est marquée, on le sait, par des pratiques proches de celles du deuil. C’est ainsi, en particulier, que l’on ne fréquente pas les salons de coiffure et que l’on ne célèbre pas de mariages ( Choul?han ?aroukh , Ora?h ?hayim  493).De fait, cette période a été marquée, tout au long de l’histoire, par des événements tragiques : Les massacres des communautés juives de France et d’Allemagne au moment des Croisades, ceux perpétrés en Pologne en 1648 et 1649 par Bogdan Chmielnicki et ses Cosaques, et bien d’autres encore?

La force du destin


Les Sages révèlent que si le lépreux endure de telles souffrances et une si
rigoureuse exclusion, c’est parce qu’il s’est rendu coupable d’une faute bien
précise, comme l’orgueil ou la médisance. Car toute plaie, tout événement
– et en réalité toutes les circonstances de la vie – ont un dessein bien
déterminé. Ce thème sera pour nous l’occasion de retracer brièvement la
signification du « nissayon »…

Le mot hébreu nissayon – que
l’on traduit à tort ou à raison
par « épreuve » – suggère
différentes notions ; or celle qui
nous intéressera dans le cadre de
cet article correspond néanmoins
parfaitement à cette traduction
dans la mesure où, comme nous
nous en apercevrons, elle consiste
précisément à « inciter l’homme à
faire ses preuves ».

A propos des mérites d?Israël


Le prophète Isaïe relève aux versets 1 à 3 du chapitre 46 de sa « névouah » un étonnant et intéressant contraste
dont il tire plusieurs enseignements fort actuels pour notre génération…

D’une part, Isaïe fustige les
nations qui s’échinent à
transporter leurs idoles
lorsqu’elles ont besoin de les « déplacer
» d’un endroit à l’autre. Ce
qui signifie au sens figuré que les
leaders des nations ne renoncent
pas facilement à leurs idolâtries
et souhaitent même les « développer
» davantage et leur donner du
poids, au détriment du public qui
souvent n’en peut plus et voudrait
se débarrasser d’elles. Mais
d’autre part, Isaïe loue le peuple
d’Israël – non seulement Yéhouda
mais aussi les descendants des
Dix Tribus qui l’ont rejoint – lesquels
font tout ce qu’ils peuvent
dans l’accomplissement des mitsvot.
Ce qui est bien difficile pour
un peuple spirituel évoluant dans
un environnement matérialiste.

A Genève, le fiasco de Durban 2


En choisissant de faire coïncider leur conférence avec le Yom Hashoah et en y
invitant le négationniste Ahmadinejad, les organisateurs de la conférence de
Durban ont de leur propre main provoqué son échec.

EST-CE UNE stratégie de la provocation
délibérée ? À moins
que cela ne soit tout simplement
plus fort que lui : le président
iranien Mahmoud Ahmadinejad
s’est encore laissé aller à sa haine
d’Israël, lundi soir, à la tribune de
la conférence sur le racisme organisée
à Genève. Une logorrhée qui
a provoqué le départ immédiat des
représentants de l’Union européenne,
transformant ainsi Durban 2 en
fiasco.

Parachiyoth Tazri’a et Metsora’ et haftarath Chabbath roch ‘hodèch



Parachiyoth Tazri?a et Metsora’ ? Torath ha-metsora’

Les deux parachiyoth Tazri?a et Metsora’ , que nous lisons cette année le même Chabbath , traitent l’une et l’autre du même sujet : le néga’ tsara?ath , improprement appelé la « lèpre ».

Le « malade », une fois guéri, doit présenter en offrandes, afin de se purifier, deux oiseaux, dont l’un sera égorgé et l’autre sera rendu à la liberté ( Wayiqra 14, 4 et suivants).

La Birkat Ha?hama, expression d?une intense émotion intérieure !



À la veille même de Pessa’h, nous aurons cette année le bonheur d’accomplir une mitsva qui ne revient seulement que tous les 28 ans et qui est mentionnée dans la Guémara de Bra’hot (page 59/b) : celle de Birkat Ha’hama, la bénédiction du soleil.

En effet selon les calculs de Chemouel
qui correspondent aux données
astronomiques courantes, les années solaires durent 365 jours et six heures environ, si bien que tous les 28 ans, un observateur placé sur la terre peut constater la conjonction
de la constellation du Bélier, de la planète Saturne, et du soleil !
Or, c’est précisément cette position qu’avaient ces trois astres en question au mercredi (le 4e jour) de la création du monde. Et c’est donc là l’occasion de rendre un hommage au Créateur. Cette bra’ha de « Ossé Maassé Beréchit » que nous réciterons donc au matin de ce mercredi 8 avril appelle à nos yeux deux types de réflexions…

Un miracle de l’année de Chmita


Record pour une
production d’avocatiers !

L’année de chmita est passée,
mais les agriculteurs qui
ont respecté l’interdiction
de travailler leurs champs continuent
de témoigner des miracles
dont ils sont l’objet. Le dernier en
date aurait eu lieu dans le sud d’Israël,
dans la région de Bassour. On
a effet enregistré une récolte exceptionnellement
abondante dans
une plantation d’avocats de Hadrei
Katif à proximité de la bande de
Gaza. Avant la chmita, des agriculteurs
respectueux de la Hala’ha
ont cédé leurs terrains au Otzar
Beth-Din du rav Moshé Landau,
le grand rabbin de Bnei Brak, un
hectare pour y cultiver des agrumes
et deux hectares destinés à
des avocatiers.