Le Chéma



Le « Chéma » ou la complète soumission au joug de la Royauté céleste

En plus de l’énoncé des Dix
Commandements, la paracha
Vaet’hanan se distingue
également par le fait qu’elle comporte
le premier chapitre du « Chéma
Israël ». Or, le rav Moché Reiss attire
notre attention sur notre obligation
d’une part de réciter le Chéma matin
et soir, mais d’autre part et en même
temps sur le fait incontournable que
cette mitsva occupe dans la Torah,
dans l’histoire de notre peuple et
dans la conscience juive en général,
une place tout à fait remarquable !
A chaque fois que l’on introduit
un bébé âgé de huit jours dans l’alliance
de notre ancêtre Abraham par
la Brit-Mila – le moment précis où
l’âme juive s’introduit dans le corps
humain -, l’assistance tout entière
récite tout d’abord le premier verset
du « Chéma Israël » pour se définir
clairement parmi ceux des hommes
qui prennent sur eux le joug de la
Royauté céleste.

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L’odeur des traitres


Au regard de la série d’événements qui se déroulèrent au début du mois d’Av à travers les générations, on en vient généralement
à se laisser porter par le désespoir et la consternation ! Mais pourtant, ce sont ces mêmes circonstances qui permirent à certains
hommes de faire ressurgir leur identité profonde…

Au moment où Yaacov prit la
place de son frère Essav
pour recevoir les bénédictions
d’Its’hak son père, la Torah
nous relate qu’il s’enveloppa des
plus beaux vêtements de son aîné
qui étaient faits de peaux de chevreaux,
et ce afin d’éviter que son
père ne découvre son subterfuge.
Ainsi, lorsque Yaacov s’approcha
alors de son père, « Its’hak aspira
l’odeur de ses vêtements et il le bénit
: ‘Voyez, le parfum de mon fils
est comme le parfum d’une terre
bénie par l’Éternel’ ! », (Béréchit,
27, 27).

Parachath et haftarath Waeth?hanan 2


Parachath Waeth?hanan ? Le Chabbath et ses définitions

Parmi les multiples différences qui séparent l’énoncé des dix Commandements dans la parachath Waeth?hanan de celui que présente la parachath Yithro figure celui concernant le Chabbath .

Dans le livre de Chemoth  est mis en avant le devoir du « souvenir » (« Souviens-toi du jour de Chabbath pour le sanctifier »), tandis qu’il est écrit dans la parachath Waeth?hanan que l’on doit « garder » le Chabbath .

Le grand rabbin Sacks nommé à la Chambre des Lords


Suivant les traces de son prédécesseur
– le grand rabbin Lord Jakobovits
-, le grand rabbin britannique,
Sir Jonathan Sacks, sera nommé à
la Chambre des Lords après avoir
été recommandé voilà quelques
jours par la Commission de nomination
de la Chambre haute installée
à Londres. Il siègera donc sur
les bancs des « non-inscrits » en
tant que membre qui n’est affilié
ni au parti du gouvernement, ni à
celui de l’opposition.

Les Juifs hongrois demandent la protection de la police !


Des personnalités de la communauté
juive orthodoxe hongroise
ont demandé au gouvernement
de prendre des « mesures
urgentes » pour leur protection,
et ce, en raison du développement
d’un extrémisme antisémite croissant
et suite à des attaques violentes
menées dans tout le pays contre
les Juifs…

Comprenant quelque 100 000
membres, cette communauté juive
reste l’une des plus importantes en
Europe de l’Est après celle de Russie,
d’autant que certaines de ses
synagogues fonctionnent encore
régulièrement.

La remontrance : signifier les griefs


Durant ces trois semaines séparant le 17 Tamouz du 9 Av, nous lisons le Chabbat des « Haftarot déPouranouta », dont le thème
central – à l’instar de la paracha de Dévarim – est la « Tokha’ha », c’est-à-dire des paroles d’admonestation et de réprimandes…

Dans le Midrach Rabba (au
début du Livre de Dévarim),
nous trouvons les quelques
mots énigmatiques suivants
: « ‘Je te signifierai et te
déclinerai [Mes griefs] sous les
yeux’ (Psaumes, 50, 21) – deux
Sages [débattirent concernant ce
verset] : l’un dit – Je signifierai
tous Mes griefs sous les yeux, et
le second dit – Je t’énoncerai tous
Mes griefs ». Pour comprendre la
signification de cette étrange discussion,
le « Chem miChmouël »
nous invite à découvrir une explication
du « Alcheikh haKaddoch
» sur le verset : « Au chef
des chantres, psaume de David,
lorsque le prophète Nathan vint le
trouver, à la suite de ses relations
avec Batchéva » (Psaumes 51).