Les six paliers de la justice


Le trône du roi Chlomo

La paracha Choftim s’ouvre sur ces
mots : « Tu institueras des juges et
des magistrats dans toutes les villes
que D.ieu te donnera. (…) Ne
fais pas fléchir le droit, n’aie pas
égard aux considérations personnelles,
et n’accepte pas de présent
corrupteur (…). Ne plante pour toi
aucun arbre d’Achéra ni aucun arbre
auprès de l’autel que tu dresseras
pour le Nom, Ton D.ieu. N’érige
pas pour toi de statue, chose odieuse
au Nom, Ton D.ieu. N’approche
pas en sacrifice un taureau ou un
mouton qui aurait un défaut », (Devarim,
16, 18-22).

Horaires d’été

Voici les horaires  »d’été » pour les prochains chabatot…
La tefila de chaharit est maintenue au beth hamidrach pour les deux prochains chabatot (8h45) : Chabat Equev (8 août) et Chabat Reeh (15 août).
Il n’y aura pas de minyan pour arvit, et pour minha.
Les tefilot reprendront normalement à partir du Chabat  choftim (22 août)
A bientôt ….

Amour vrai et faux prophètes

Par le Rav Chalom Bettan de la yéchiva

Cette semaine, la paracha traite du concept du faux prophète, « navi cheker ». L’occasion de découvrir un nouveau message de la Thora et le moyen que la Thora nous révèle pour discerner la vérité parmi les mille facettes du mensonge ?

« S’il s’élève au milieu de toi un prophète ou un visionnaire t’offrant pour caution un signe ou un miracle ; quand même s’accomplirait le signe ou le miracle qu’il t’a annoncé, en disant : ?Suivons des dieux étrangers (que tu ne connais pas) et adorons-les.’

Et maintenant, Israël


Comme cela est enseigné dans
le Traité talmudique Ména’hot,
p.43/b, et consigné
dans le Choul’han Aroukh (Ora’h
‘Haïm, 46, 3), c’est à partir du verset
: « Et maintenant, Israël, ce que
D.ieu (Ma haChem), ton D.ieu, te
demande uniquement… » (Devarim,
10, 12) que l’on apprend que « tout
homme a l’obligation de prononcer
au moins 100 bénédictions par
jour ».

De la consolation


UN CÉLÈBRE romancier français
a pu écrire : « On
ne se console pas des
chagrins, on s’en distrait »…
Quel sophisme ! Et surtout que
de subtilités dangereuses ! S’il
était encore nécessaire de le
montrer, que l’on réfléchisse
donc seulement à la signification
si profonde des semaines de
la « né’hama » qui conduisent le
peuple juif jusqu’à Yom Kippour.
Car, bien loin de constituer des
jours de légèreté ou de « distraction
», elles sont au contraire
habitées par une exigence redoublée
d’étude et d’introspection censée nous conduire
au discernement authentique
de notre raison d’être. Et pour
cause : car on ne se console pas
dans l’oubli, et sûrement pas à
l’aide d’artifices susceptibles
de provoquer je ne sais quelle
étourderie de l’existence, voire
sa disparition…

613 mitsvot : Unité et Perfection !


« Tout le précepte que Je vous impose en ce jour, ayez soin de le suivre afin
que vous viviez (…) », (Dévarim 8, 1) : c’est en ces termes qu’on traduit
– littéralement – ce verset de notre paracha. Mais évidemment, les
commentateurs ne manquèrent pas de s’étonner de la forme singulière de
cette injonction : n’y aurait-il donc qu’une seule et unique mitsva que nous
soyons tenus d’observer afin de « vivre »… ?

Rachi, en premier lieu, rapporte
au nom du Midrach
un élément de réponse à ce
sujet : « Si tu entames une mitsva,
termine-la, parce qu’une mitsva
n’est appelée qu’au nom de celui
qui l’achève ». Selon ce Midrach, il
convient donc d’envisager les deux
premiers mots de ce verset avec
une syntaxe totalement différente
de celle de son sens simple : « Kol
haMitsva (…) », à savoir « L’achèvement
(du verbe ‘vayékhal’ [Il acheva])
de la mitsva est ce que Je vous
impose en ce jour ». Mais comme
nous allons nous en apercevoir,
ce point s’inscrit en réalité dans
tout un mode de pensée auquel fait
allusion la Torah par ces mêmes
mots…