La Torah ? un modèle d?humanisme
On pourrait résumer le cas de
la « yéfat toar » – sur lequel
débute notre paracha de
Ki-Tétsé – par ces quelques mots
de Rachi (Dévarim, chapitre 21,
11) : « La Torah ne s’est prononcée
ici que par opposition au mauvais
penchant, car si le Saint Béni soit-
Il n’avait pas permis cette femme,
l’homme la prendrait tout de même
de manière interdite ».
Le voile intégral en France : ni pour ou ni contre ?
Propos recueillis par Laurent Weiss
Rentrée à la yechiva de Lakewood
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Vidéo de l’entrée du zman à la yeshiva de Lakewood New jersey aux Etats Unis
C’est la plus grande Yeshiva du monde avec plus de 3000 élèves et c’est le jour du marché des havroutot ou chacun cherche un binome pour l’étude.
Prosélytisme et pouvoir
« Tu pourras te donner un roi, celui
dont l’Éternel, Ton D.ieu, approuvera
le choix : c’est un de tes frères
que tu dois désigner pour ton roi ; tu
n’auras pas le droit de te soumettre
à un étranger, qui ne serait pas ton
frère » (Dévarim, 17, 15).
C’est par ce verset que la Torah nous
enjoint de ne nommer comme roi
qu’un homme issu du peuple d’Israël
à proprement parler, et non un prosélyte.
Par extrapolation, nos Sages nous
apprennent dans le Talmud que non
seulement le titre de roi, mais même
« tout pouvoir que tu attribueras ne
pourra être donné qu’à une personne
issue de ton peuple », (Traité Yévamot,
page 45/b). De ce fait, nous ne
pouvons non plus nommer de prosélytes
au titre de « nassi » [prince de
la nation] ou de « Av bet din » [chef
de tribunal]. Et ce, dans la mesure
où ces fonctions supposent une ascendance
certaine sur le peuple.
Le monde est il une grande relation de causes à effets?
Dans notre paracha, la Torah
énonce la règle relative au
meurtrier : « Si quelqu’un,
animé de haine pour son
prochain, le guette et le frappe
de sorte à lui donner la mort,
(…) les anciens de sa ville (…)
le livreront au vengeur du sang
pour qu’il meure », (Dévarim,
19, 11).