Cimetières parisiens : « un ossuaire conforme à la halah’a »



Cimetières parisiens

« Un ossuaire conforme à la Hala’ha »

L’obligation faite par la Hala’ha
d’inhumer un Juif
exclusivement au milieu
de ses congénères et le respect
absolu dû à ses ossements sont
en effets régulièrement menacés.
D’abord parce que la loi
française ne prévoit pas l’existence
de carrés confessionnels.

Dans ce domaine tout dépend
donc de la bonne volonté des
pouvoirs publics. Or, alors que
la société française se crispe
sur la laïcité, ceux-ci rechignent
à se montrer compréhensifs
face aux demandes de
la communauté juive. Il faut
donc se « débrouiller » avec les
espaces existants à Pantin et
Bagneux. Sauf que dans ces
deux cimetières, les carrés
juifs sont depuis longtemps
saturés, poussant des familles
endeuillées à se rabattre sur
des emplacements « mixtes ».

Cours au Beth Hamidrach Bnei Torah

Le Beth Hamidrach Bnei Torah vous informe qu’un cours tout public aura lieu tous les vendredi soir apres la téfilah  avec pour thème : L’approfondissement des Pirkei Avot : Maximes de nos pères. 

Le cours sera donné par le Rav Dov Lumbroso-Roth  

 Bnei Torah 64 Rue de crimée 75019 Paris.

Minha a lieu à l’heure de l’entrée du Chabat. Pour tout renseignement contact@chiourim.com 

 

L’échiquier Divin


L’échiquier divin
Ce monde dans lequel nous évoluons est communément appelé
par nos
Sages « Alma déChikra » – un monde de mensonges. Et
ce parce qu’ici-bas,
les échelles de valeurs de l’humanité se trouvent à
l’exact opposé de celles
prônées par la Vérité absolue.

AU REGARD de la Torah – c’està-
dire conformément à
cette Vérité absolue dont
nous parlons –, l’unique et véritable
but de l’homme dans cette vie
passagère est de faire connaître et
resplendir le Nom divin dans l’univers.
Par conséquent, plus on se
rapproche de ce but ultime – chaque
être humain, quel qu’il soit, en
fonction de ses dispositions et de
sa vocation personnelles –, plus on
s’élève dans la seule échelle de valeur
parfaitement authentique.
Or, en observant notre mode de
vie, nous nous apercevons que nos
échelles de valeur n’ont aucune
commune mesure avec cet ultime
but.

Meurtre : postulat du non-être



Meurtre : postulat du non-être

Parallèlement à l’annonce autorisant la consommation de chair
animale, la
Torah impose les « lois du sang » avec fermeté : «
Votre sang, qui fait votre
vie, j’en demanderai compte : Je le demanderai à tout animal et
à l’homme
lui-même, si l’homme frappe son frère, Je redemanderai la
vie de l’homme.
Celui qui verse le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé
»
(Béréchit 9, 5-6).

NOA’H : Notre rapport avec D.ieu


Le premier chapitre de Béréchit – le Livre de la Génèse – nous
enseigne que le monde a été créé par Hachem. Son premier
verset est très connu : « Au commencement, Hachem créa le
ciel et la terre ». Car avant cet instant du commencement de la
création, il n’y avait évidemment ni ciel ni terre…

La prière
« Adon Olam », nous disons tous les
matins :
« Adone olam achère mala’h betérèm kol
yetsir nivra [Maître du monde qui as régné
avant que rien ne fût créé] ». Or, de manière
générale, un roi ne peut régner que
sur un peuple… Mais Hachem régnait déjà
avant qu’il n’y eût de créature, et même la
terre et le ciel n’existaient pas encore ! Car
la royauté de Hachem consistait dans le fait
de Son incontestable présence et unicité.
En créant le monde, Hachem a donc offert
la possibilité de proclamer Sa royauté, ce
que nous faisons dans la deuxième phrase
de « Adon Olam » : « Léèt naassa be’heftso
kol, azay mélè’h chémo nikra [Une fois le
monde créé selon Sa volonté, Il reçut le titre
de Roi] ».
À ce propos, le Gaon de Vilna (1720-1797)
analyse le sens et la place du mot hébraïque
« Elokim » dans les versets de la Genèse.
C’est certes, dit-il, le nom de D.ieu en tant
que créateur du monde, comme indiqué
dans le premier verset de la Torah. Mais de
manière plus générale, ce nom désigne le
pouvoir divin de diriger l’univers et d’observer
tous les actes de Ses créatures. Et par
extension, le mot Elokim servira également
à désigner quelquefois l’autorité judiciaire
humaine, comme cela apparaît dans le Livre
de Chémot (22/8) : « (…) Jusque devant
les juges [Elokim] sera déférée l’affaire des
deux parties ».

La bénédiction des jeunes mariés


La bénédiction des jeunes mariés

C’est lors du récit de la Création du monde, que nous assistons à la toute
première bénédiction divine, celle que le Tout-puissant réserva au dernier
couple de l’univers à avoir vu le jour : celui de l’homme et de la femme.
L’occasion donc de revenir sur ce que l’on a la coutume d’appeler « la
bénédiction des jeunes mariés » (Birkat ‘Hatanim)…

C’est en effet en référence au
célèbre verset : « D.ieu les
[l’homme et la femme] a bénis,
et D.ieu leur a dit : ‘Fructifiez
et multipliez-vous, et remplissez la
terre…’ » (Béréchit 1, 28) que nous
apprenons l’origine du commandement
de la bénédiction des mariés
(Birkat ‘Hatanim). Puisque, comme
l’enseigne rabbi Abahou, c’est
à cette occasion que « le Saint béni
soit-Il prit un verre de bénédiction
(Koss chel Berakha) et les bénit.
Rabbi Yehouda bérabbi Chimone
ayant ajouté que les anges Mikhaël
et Gavriel étaient eux-mêmes les
garçons d’honneur (Chochvinin)
d’Adam haRichone. Ainsi, conclut
rabbi Samlaï, nous apprenons que
le Saint béni soit-Il accorda sa bénédiction
aux jeunes mariés » (Béréchit
Rabba, 8, 13).

L?Anti-Defamation League écrit au roi de Jordanie


Dans une lettre adressée au
roi Abdullah II de Jordanie,
l’ADL – une ONG juive basée
aux États-Unis – a demandé au
monarque de modifier sa politique
consistant à empêcher l’entrée
dans son pays de Juifs religieux
avec leurs talit et leurs tefillin. En
effet, de nombreux touristes juifs
qui s’étaient rendus récemment
en Jordanie se sont vus privés de
leurs précieux objets de culte et
de leurs livres de prières. Voilà
quelques années déjà, une plainte
similaire avait été déposée à Amman,
à la suite de quoi le ministre
jordanien des Affaires étrangères
avait affirmé que son pays ne tolérerait
« aucune discrimination
religieuse »… L’ADL s’est donc
plainte auprès du roi du fait que les
accords passés en 2006, où la Jordanie
s’était engagée à laisser passer
librement les visiteurs juifs et
à les protéger des terroristes, n’ont
pas du tout été respectés.

E. Hazan