Le Consistoire central a créé en juillet 2010 une aumônerie nationale israélite des hôpitaux. Son but : soutenir et aider les malades et leur famille en les écoutant, les conseillant et en leur permettant d’exercer librement leur religion dans les milieux hospitaliers en fournissant par exemple des menus cachers contrôlés. Mais les aumôniers sont aussi là pour rendre visite aux malades et leur apporter un soutien moral dans leurs épreuves.
C’est ainsi que des modules de formations sont proposés aux rabbins de cette aumônerie.

Le premier a eu lieu en novembre dernier. Il a réuni plusieurs centaines de rabbins qui ont pu s’entretenir avec des médecins, des spécialistes d’éthique ou de bioéthique, ou encore de droit public. L’aumônier général, le rabbin Mikael Journno, se dit en période de constitution de cette nouvelle aumônerie qui devrait mieux répondre aux besoins du terrain. Il « fait le ménage » au niveau de la structure existante pour ne garder que les personnes bénéficiant d’une formation adéquate et de temps pour remplir cette mission qui en demande beaucoup. Jusqu'à présent les aumôniers étaient des rabbins. De nouvelles pistes s’ouvrent pour enrôler des personnes laïcs et même des femmes. Une femme aumônier a d’ailleurs était nommée récemment auprès de l’hôpital Cochin. Reste enfin à définir le statut de ces aumôniers car les hôpitaux ne sont pas tous prêts à les rémunérer.