Les arguments de Donald Bayne ont été entendus lundi par la Cour supérieure de l'Ontario, à Ottawa. Me Bayne invoque un abus de procédure.

La France soutient qu'Hassan Diab a été impliqué dans l'attentat du 3 octobre 1980 devant une synagogue de Paris, qui a fait quatre morts et une quarantaine de blessés.

Me Bayne soutient que les documents ont été manipulés pour impliquer faussement M. Diab, et que d'autres documents ont été dissimulés. Selon l'avocat, ces abus empêcheront que l'audience d'extradition soit juste.

Hassan Diab, professeur de sociologie à l'Université Carleton d'Ottawa, possède la double nationalité libanaise et canadienne. Il assure être victime d'une erreur d'identité. Depuis la première audience sur son extradition, il est en liberté surveillée.

Si les autorités françaises tentent d'obtenir son transfert, elles souhaitent également retrouver le commanditaire de l'attentat, qui vivrait toujours au Liban. AP