A la demande des Etats-Unis, le cessez-le-feu a été prolongé de 24 heures entre le Hamas et Israël. Pendant ce temps, les pourparlers se poursuivent au Caire. D’après les Palestiniens, Israël aurait renoncé à ses exigences concernant la démilitarisation de la bande de Gaza.
Interviewé mardi matin sur les ondes d’une radio israélienne, Galei Tsahal, Ashraf al Ajrami, proche de Mahmoud Abbas et ancien responsable du dossier des prisonniers, a confirmé cette information en précisant que la décision d’Israël avait été prise sous la pression des USA.
Et d’expliquer qu’Israël « se contenterait d’un contrôle international qui empêcherait l’infiltration de nouvelles armes dans la bande de Gaza et par voie de conséquence le réarmement du Hamas ». En ajoutant qu’Israël « avait compris que ses revendications n’étaient pas réalisables ».
La suite du raisonnement est encore plus hallucinante : « Apparemment, a-t-il indiqué, il y a un accord à ce sujet entre Israël et les Américains. Mais personne ne peut prendre les armes du Hamas et des autres organisations (terroristes) palestiniennes de la bande de Gaza étant donné qu’elles doivent leur servir à lutter contre l’occupation, et cette occupation continue ».
Al Ajrami a tout de même admis que les missiles du Hamas constituaient une réelle menace pour la population civile israélienne. Tout en prétendant que « l’occupation menaçait également les Palestiniens, car Israël utilisait de l’artillerie lourde contre les habitants de Gaza » En oubliant de mentionner bien entendu que ces mêmes habitants étaient pris en otage par le Hamas, qui s’en servait comme boucliers humains….