L’affaire du procureur Nisman refait surface en Argentine avec des questions pertinentes adressées aux autorités par le président de la Délégation des Associations israélites d’Argentine (DAIA).

Au cours d’une soirée à Buenos Aires marquant le 80e anniversaire de l’organisation, Julio Schlosser a déclaré mardi : « Nous respectons les décisions du département de la Justice mais après huit mois, nous devrions savoir au moins ce qui est arrivé au procureur ».
 
Rappelons qu’Alberto Nisman, chargé pendant dix ans de mener l’enquête sur le terrible attentat qui a frappé un immeuble de la communauté juive (AMIA) de Buenos Aires en juillet 1994, causant la mort de 85 personnes, a été trouvé sans vie à son domicile en janvier dernier. Il venait d’accuser la présidente Cristina Fernandez de Kirchner, le ministre des Affaires étrangères Hector Timerman, et d’autres personnages politiques, d’avoir couvert des suspects iraniens impliqués très sérieusement dans cette affaire.
 
Shlosser a ajouté dans son discours : « 21 ans après l’explosion meurtrière devant le centre juif AMIA, nous ne tenons aucun coupable, personne ne purge de peine de prison pour ce crime ».