L’Argentine réclame toujours que justice soit faite contre les auteurs du terrible attentat perpétré il y a dix-huit ans contre la communauté juive de Buenos Aires. Dans l’explosion d’une voiture piégée, déclenchée par des terroristes, 85 personnes avaient trouvé la mort et 300 autres avaient été blessées.
Après une enquête longue et complexe, les autorités judiciaires argentines ont accusé officiellement le gouvernement iranien et le Hezbollah libanais d’être responsables de cette tuerie.
Elles réclament donc l’extradition de huit suspects : parmi eux figurent le ministre iranien de la Défense AhmadVahidiet l’ancien président Akbar Hashemi Rafsandjani.
C’est dans ce contexte que doivent se rencontrer à Genève, ce lundi, des délégués argentins et iraniens. Le ministère argentin des Affaires étrangères a souligné que ce premier entretien s’inscrivait dans le cadre des conditions convenues entre les chefs de la diplomatie des deux pays, Hector Timerman et son homologue iranien Ali Akbar Salehi.
Les deux hommes se sont déjà rencontrés, le mois dernier, à New York en marge de l’Assemblée générale de l’Onu.