Le changement de régime en Argentine permet des relations plus sereines avec la communauté juive locale et des mesures plus sévères contre toute manifestation d’antisémitisme.
La présidente Cristina Fernández de Kirchner, à la tête du pays entre 2007 et 20015, a quitté le pouvoir l’an dernier. Son successeur, le libéral Mauricio Macri, élu en novembre 2015, incarnait pour tous le changement.
Cela s’est manifesté notamment dans l’affaire du procureur Alberto Nisman, décédé mystérieusement alors qu’il enquêtait sur le terrible attentat visant la communauté juive de Buenos Aires (AMIA) en 1994 qui a fait 85 morts. Le dossier a été repris par un juge argentin.
A présent, on apprend que pour la première fois en Argentine, un homme soupçonné d’avoir tagué des inscriptions hostiles sur les murs d’une synagogue et d’un centre juif, il y a deux ans, va être jugé. Il aurait commis ce délit dans la ville de Basavilbaso.
C’est la première fois dans l’histoire juridique de l’Argentine qu’un tel cas est traité au tribunal à l’initiative de l’Etat sans l’intervention des institutions juives.