La présidente argentine Cristina Kirchner échappe définitivement aux poursuites judiciaires. La chambre fédérale d’appel d’Argentine a rejeté le recours contre le jugement prononcé le mois dernier en sa faveur.
A une majorité de deux contre un, les juges ont décrété que « les preuves du procureur Nisman étaient insuffisantes pour l’ouverture d’une enquête ».
Le procureur Alberto Nisman, mort de façon mystérieuse à son domicile en janvier dernier, s’apprêtait à l’accuser d’avoir couvert des dignitaires iraniens impliqués dans le terrible attentat perpétré en juillet 1994 contre un immeuble de la communauté juive de Buenos Aires qui avait fait 85 morts.
Alberto Nisman, qui s’occupait du dossier depuis dix ans, avait demandé une semaine avant son décès qu’une enquête soit ouverte contre la présidente et contre le ministre des Affaires étrangères Hector Timerman qu’il soupçonnait d’entrave à la justice au profit de l’Iran. Il devait également témoigner devant le Congrès argentin.