L’organisation Nefesh B’Nefesh a de quoi être fière : depuis sa fondation, il y a dix ans, elle peut se vanter d’avoir contribué à la Alya de dizaines de milliers de Juifs anglophones qui ont quitté l’Amérique du Nord et la Grande Bretagne pour s’établir en Israël.

Un bilan particulièrement positif que n’a pas manqué de souligner son fondateur Tony Gelbard, qui a été secondé efficacement dans sa tâche par le Rabbin Yoshoua Fass.

L’anniversaire de Nefesh B’Nefesh (NBN) a été célébré cette semaine à l’occasion de l’arrivée à Ben Gourion de 229 Olim qui avaient embarqué à New York. Ils ont été chaleureusement accueillis par la ministre de l’Intégration Sopha Landver et le président de l’Agence Juive Nathan Charansky qui ont prononcé un discours dans le hall du Terminal. Dans son allocution, Charansky a notamment déclaré : « L’Agence Juive pour Israël, qui fait venir des dizaines de milliers de Juifs du monde entier, considère le NBN comme un partenaire loyal et important ».

Etaient présents également des hommes politiques comme par exemple le député Likoud Danny Danon. Les nouveaux immigrants ont ensuite entrepris leurs premières démarches administratives avant de se disperser et d’entamer leur nouvelle vie en Israël.

La même cérémonie se produit plusieurs fois par an avec toujours la même émotion. Mais cette fois, l’événement été marqué avec plus d’intensité en raison du dixième anniversaire de Nefesh B’Nefesh. Et c’était aussi l’occasion, pour les responsables de l’organisation, de faire un bilan.

Ils ont souligné qu’au cours de cette décennie, la Alya était devenue chose courante pour de nombreux Juifs d’Amérique du Nord et de Grande Bretagne. Et d’ajouter : « C’est pour nous une grande source de fierté et d’inspiration. Nous continuerons à œuvrer pour développer cette merveilleuse organisation et aider des milliers de Olim à réaliser leur rêve et à s’établir en Israël ».

Si tous ces immigrants ont accompli ce qu’ils souhaitaient faire depuis des années, ils doivent ensuite savoir affronter les difficultés d’intégration qui ne manquent pas, on le sait, en Israël. Pour cela, il faut être bien préparé et prêt dès le départ à surmonter un certain nombre de problèmes, tout à fait naturels lorsqu’on démarre une nouvelle vie.

Bien entendu, le pourcentage d’Olim par rapport à la population juive américaine reste encore très bas. Sur environ 6 millions de Juifs américains, chiffre qui est d’ailleurs contesté, il n’y aurait que 3 512 personnes à avoir franchi le pas en moyenne chaque année.

En 1970, ils avaient été plus de 7 000 à venir s’installer en Israël, sous l’influence de la Guerre des Six Jours.

Mais les responsables de la Alya restent optimistes et confiants, espérant voir le nombre des Olim augmenter avec le temps.