Comme chaque année, à l’occasion de la Fête de l’Indépendance, Yom Haatsmaout, qui aura lieu le 5 Iyar prochain, une cérémonie se tiendra au Mont Herzl à Jérusalem. Cette fois, la célébration sera particulièrement solennelle étant donné que l’Etat d’Israël va marquer son 70e anniversaire.
L’un des moments forts de l’événement est sans aucun doute l’allumage des 12 flambeaux, correspondant au nombre des tribus d’Israël. Parmi les personnes choisies pour cette tâche prestigieuse se trouve une jeune femme orthodoxe, Racheli Ganot, fondatrice de la compagnie de High Tech ‘Rachip’ en 2007 dont elle est également la PDG.
Dans le cadre de ses hautes responsabilités, Mme Ganot est responsable notamment de la gestion, de l’exécution et de la direction stratégique de l’entreprise. Diplômée de l’université de Bar Ilan et du programme du Kellog Recanati de Tel Aviv, elle a acquis une vaste expérience en gérant des projets dans l’industrie des semi-conducteurs dans d’autres entreprises avant de lancer sa propre société.
Racheli Ganot, née en 1977 à Bné Brak, œuvre notamment pour l’intégration des femmes orthodoxes dans le monde du travail. Elle a ainsi engagé certaines d’entre elles dans son entreprise et créé une atmosphère qui leur convient tout en encourageant d’autres à sortir de chez elles pour prendre un emploi.
Dans l’annonce faite par le ministère de la Culture, chargée de désigner les personnes qui vont allumer les flambeaux, il est spécifié que ‘par son action, Ganot montre qu’on peut conjuguer l’observance de la tradition spécifique au monde harédi et une plus grande implication dans la vie active au sein de la société israélienne’. Et tout cela en se souciant de promouvoir une technologie avancée au sein des jeunes femmes israéliennes.
La ministre Miri Reguev a publié la liste des personnes qui auront l’honneur d’allumer cette année les flambeaux. Mis à part Racheli Ganot dont nous venons de parler, on peut citer Margalit Zinati qui veille à la sauvegarde du peuplement juif en Galilée, qui dure depuis le Second Temple, et a œuvré toute sa vie pour conserver en l’état la synagogue antique du village druze de Pek’iin, et le fin linguiste Avshalom Kor.