Adèle Benita a échappé de peu à la mort dans l’attaque terroriste qui a coûté la vie samedi soir à son mari, Aaron Benita hy’d, et au Rav Nehemia Lavi hy’d, venu lui porter secours.

Elle a raconté comment des jeunes arabes qui ont assisté à l’attentat non seulement ne l’ont pas aidée mais l’ont également insultée, lui crachant dessus et lui souhaitant de mourir.
 
La jeune femme, transportée dans un état critique à l’hôpital Hadassah Ein Kerem, a repris connaissance et elle se remet lentement de ses blessures. Elle a évoqué les moments dramatiques qu’elle a vécus, indiquant qu’alors qu’elle avait encore le couteau du terroriste planté dans son épaule, elle avait tenté d’échapper à son agresseur et demandé que quelqu’un s’occupe de son fils de deux ans, légèrement blessé.
 
Mais aucun Arabe du quartier ne lui a porté secours, Bien au contraire : « J’ai couru sur une dizaine de mètres, le dos ensanglanté », a-t-elle indiqué. Les Arabes qui m’ont vue ont applaudi et ont craché sur moi en me disant : ‘meures toi aussi’ ». « J’ai senti que j’allais m’écrouler, a-t-elle ajouté, et j’ai essayé de m’agripper à un homme qui passait près de moi mais il m’a donné un coup de pied en me disant ‘meurs’ ».  
 
Fort heureusement, Adèle Benita a ensuite été prise en charge par des secouristes du Maguen David Adom et de Ihoud Hatsalah qui lui ont prodigué des premiers soins sur place avant de l’évacuer en ambulance. Son enfant, atteint à la jambe par une balle tirée par le terroriste, a également été soigné et transporté à l’hôpital où il a vite été rendu à sa mère.
 
Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a rendu visite à la jeune femme lundi soir, après la fête de Simhat Tora.