L’émotion était à son comble lundi matin à l’aéroport Ben Gourion où ont atterri 170 Falashmouras d’Ethiopie. C’est le premier groupe, sur un total de 8 000 personnes, qui immigre en Israël suite à une décision prise il y a deux mois par le gouvernement israélien.

Pour beaucoup d’entre eux, il s’agissait de retrouvailles familiales. Une jeune fille, déjà bien intégrée, a raconté avant l’atterrissage de l’avion que cela faisait sept ans qu’elle n’avait pas vu son frère et qu’elle l’attendait bien entendu avec impatience.
Après l’accueil chaleureux qui leur a été réservé sur place, les nouveaux Olim se sont rendus dans les divers centres d’hébergements aménagés dans le pays par l’Agence Juive pour les loger. Ils vont maintenant entamer une nouvelle existence et tenter de s’intégrer progressivement à la vie israélienne.
L’arrivée de ce premier groupe a été retardée de quelques semaines, notamment à cause d’une épidémie de varicelle qui a éclaté dans le camp de transit de Gondar où les futurs immigrants attendaient leur départ. Cette information a été communiquée le mois dernier lors d’une réunion de la commission parlementaire de l’Intégration, présidée par le député Likoud Danny Danone.
Rappelons que lors du vote du gouvernement, qui devait entériner la alya de près de 8 000 Falashmouras en Israël, les ministres avaient approuvé à l’unanimité la décision de faire monter les membres de cette communauté qui vivaient dans des conditions particulièrement difficiles en Ethiopie. D’après le programme établi par le gouvernement, 600 autres Falashmouras devraient arriver en Israël au cours des mois qui viennent. Les suivants rejoindront leurs familles au cours des trois prochaines années, à un rythme de deux cents par mois.
Lorsqu’ils seront tous montés en Israël, aucune nouvelle alya ne sera organisée à partir de ce pays. Le Premier ministre avait déclaré, lors du vote : « Lors de mon premier mandat, j’ai fait immigrer en Israël près de 5 000 Falashmouras et aujourd’hui on parle d’un arrangement permettant de régler ce problème qui est comme on le sait douloureux et complexe ». Il a conclu : « Nous avions le devoir moral de le faire, en tant qu’enfants d’Israël et membres du peuple juif ».

Source: Israel7.com