Mahmoud Abbas conscient de la tragédie du peuple juif pendant la Shoah ? C’est en tout cas ce qu’il a prétendu devant un groupe de 300 étudiants israéliens, venus l’écouter à la Mukata de Ramallah.
Ce négationniste, qui encourage régulièrement les incitations à la haine au sein de l’Autorité palestinienne, que ce soit dans les médias ou dans les manuels scolaires, s’est montré sous un jour bien plus favorable pour plaire aux jeunes prêts à entendre « un autre son de cloche ».
La rencontre a été organisée par le secrétaire général du Parti travailliste Hilik Bar en partenariat avec l’association « Kol Ehad ». Tout le monde a trouvé que le discours du chef de l’AP était beaucoup plus conciliant que celui qu’il prononce généralement devant les membres du conseil exécutif de l’OLP.
Ne craignant pas de se contredire, Abbas a affirmé que « les Palestiniens ne souhaitaient pas le retour massif de milliers de réfugiés en Israël ». Quant à la poursuite des pourparlers, il n’a pas hésité à dire qu’en cas d’échec, « les Palestiniens s’engageaient de toute façon à ne pas reprendre la lutte violente ».
D’autres sujets ont été abordés, comme par exemple celui de la reconnaissance par l’AP du caractère juif de l’Etat d’Israël : là aussi, Abbas a réussi à tromper son auditoire en prétendant que « si Israël réclamait de l’Onu une telle définition, il était prêt à respecter la décision de la communauté internationale ».
Abbas avait même une réponse aux questions concernant les messages haineux véhiculés par les médias et les programmes scolaires palestiniens. Il a préféré admettre que ces incitations existaient, tout en déclarant bien entendu que de telles provocations se trouvaient aussi en Israël. Et d’ajouter ; « Nous avons proposé aux dirigeants israéliens de renouveler les travaux d’une commission traitant de ce problème mais ils ont refusé »….