Le chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, qui était reçu il y a quelques jours à l’Elysée avec tous les honneurs par le président français Emmanuel Macron, continue à soutenir ouvertement les terroristes.
Le 25 décembre, Abbas a rencontré, en compagnie de Muhammad Al Masri, secrétaire général de l’antenne du Fatah à Bethlehem, Rafat Al Jawabra, ‘commandant’ dans la branche armée du Fatah et responsable d’une série d’attentats et d’attaques suicides au cours de la ‘Seconde Intifada’. Al Jawabra venait de sortir de prison après 15 ans de réclusion.
Ces informations ont été communiquées par le site MEMRI, Middle East Media Research Institute : fondé en février 1998 pour éclairer le débat sur la politique américaine au Moyen-Orient, MEMRI est un organisme indépendant, non partisan et sans but lucratif. Son siège principal se trouve à Washington mais il possède des bureaux dans plusieurs capitales dans le monde.
Il précise donc que la rencontre entre Abbas et Al Jawabra a eu lieu dix jours après la libération du terroriste. Pendant ce temps, Al Jawabra a eu droit à plusieurs réceptions et fêtes en son honneur, organisées par des membres influents de son mouvement, comme par exemple le vice-président du Fatah, Mahmoud Al-‘Aloul, et un membre de son comité central, Jamal Muhaisen. Dans le discours qu’il a prononcé, Al-‘Aloul n’a pas hésité à qualifier Al Jawabra de ‘leader dont ils étaient tous fiers’.
Lors d’un rassemblement, des porte-parole du Fatah ont fait eux aussi l’éloge d’Al Jawabra, saluant son ‘combat contre l’ennemi sioniste’. Un envoyé de la branche du Fatah de Betlehem, Muhammad Subh, a déclaré : » La Palestine nous appartient et nous n’en lâcherons pas un seul pouce ». Edifiant !!
Les jours suivants, des représentants du Fatah et de l’Autorité palestinienne ont rendu visite au terroriste. Parmi eux se trouvaient un membre du Comité central du Fatah, Abbas Zaki, le chef de la commission palestinienne pour les questions concernant les détenus et les anciens détenus, Issa Qarage, et des délégations venues au nom de l’appareil sécuritaire de l’AP.