Le comité directeur de l’UNESCO (United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization) a dénoncé mercredi soir ‘l’agressivité israélienne’ et les soi-disant « démarches illégales entreprises par Israël contre la liberté de culte et contre l’accès des Musulmans à la mosquée al Aqsa ». Toutes ces accusations sont, comme on le sait, totalement mensongères et diffamantes.
Exigeant qu’Israël, présenté comme une « force occupante », respecte le statu quo fixé avant 1967 (ce qu’il fait déjà), le comité a demandé qu’il cesse immédiatement les prétendues démarches et a condamné « la montée ‘d’Israéliens extrémistes’ sur le Mont du Temple ainsi que l’entrée des forces de sécurité dans la mosquée » en ajoutant que ces dernières avaient porté atteinte à des chefs religieux et des fidèles musulmans.
Cette condamnation, comme on pouvait s’y attendre, a été adoptée à une majorité de 26 voix contre 6 qui s’y sont opposées et 25 qui se sont abstenues. Les pays qui l’ont rejetée sont les Etats-Unis, l’Allemagne, la République tchèque, la Hollande, la Grande Bretagne et l’Estonie.
Toutefois, une résolution des Palestiniens n’est pas passée : elle concernait le Kotel qu’ils voulaient inclure dans leur « Etat de Palestine ». Même les pays qui les soutiennent généralement, comme par exemple la Suède, ne l’ont pas approuvée cette fois et ils ont dû y renoncer.
En revanche, la proposition de condamnation qui a été entérinée incluait l’appel à reconnaître le tombeau de Rachel, Kever Rahel, à Betlehem, et le Caveau des Patriarches, Maarat Hamahpela, à Hébron comme faisant partie de ‘l’Etat palestinien’ et comme étant des ‘lieux saints de l’Islam’.
L’ambassadeur d’Israël à l’Unesco, Carmel Shama Cohen, a réagi en déclarant que cette décision « encourageait les incitations mensongères des Palestiniens ». Mais il a tout de même estimé que la diplomatie israélienne avait marqué un point en évitant que le Kotel soit considéré comme la propriété des Palestiniens.
Quant à la décision concernant les deux autres sites, Kever Rahel et Maarat Hamahpela, le ministère israélien a indiqué qu’elle était scandaleuse, étant donné qu’elle déformait l’histoire, et qu’il la rejetait sans appel. ‘C’est une résolution ridicule, a-t-il ajouté, qui rajoute de l’huile sur le feu déjà allumé par les Palestiniens ».