Alors que l’actualité mondiale est dominée par le drame des migrants qui affluent en Europe, obligeant les chefs d’Etat du Vieux Continent à chercher des solutions pour les accueillir, la question est évoquée également en Israël.

Lors du conseil des ministres, dimanche matin, le chef du gouvernement a tenu à rappeler qu’Israël « n’était certainement pas indifférent à cette tragédie humaine générée par la crise des réfugiés » tout en ajoutant que « vu sa petite taille, le pays n’était pas en mesure de leur ouvrir ses portes ».

« Toutefois, a souligné Netanyahou, nous avons soigné avec dévouement des milliers de blessés, atteints au cours des combats en Syrie, et nous les avons aidés à reconstruire leur vie ».

Le Premier ministre tenait notamment à répondre aux propositions du chef de l’opposition Itshak Herzog, qui n’a rien trouvé de mieux que de suggérer qu’Israël accueille des réfugiés syriens.

Netanyahou a expliqué qu’Israël « était un petit pays qui devait contrôler ses frontières en empêchant les infiltrations non seulement d’immigrants illégaux à la recherche de travail mais également de terroristes souhaitant massacrer des Israéliens ».