Rentré depuis quelques jours de Washington, où il a prononcé un discours très applaudi devant le Congrès américain, le Premier ministre israélien a tenu, dimanche matin, à évoquer une nouvelle fois la question iranienne au cours de la réunion hebdomadaire de son gouvernement.

Il a déclaré : « Après mon allocution devant le Congrès, nous avons entendu plusieurs ministres des Affaires étrangères s’exprimer sur ce sujet pour dire qu’à leur sens, il n’était pas urgent de conclure le moindre arrangement avec l’Iran et préciser qu’ils préféraient attendre jusqu’à l’obtention d’un accord sensé ». Et d’ajouter : « J’espère que ces paroles seront suivies d’actes concrets ».
 
Netanyahou a rappelé ses positions, soulignant qu’il ne serait possible de lever les sanctions sur le régime iranien que lorsque celui-ci cesserait ses activités  terroristes dans le monde entier et, bien entendu, ses menaces de destruction d’Israël. Et d’ajouter que l’accord devrait en outre retarder le plus possible le moment où l’Iran pourrait se doter de l’arme nucléaire.
 
Netanyahou a indiqué qu’à l’heure actuelle, vu les positions des grandes puissances, l’Iran risquait de parvenir à ses fins d’ici un an, voire moins. « Ces estimations s’appuient sur les analyses effectuées par des experts en renseignements et des spécialistes de l’Etat d’Israël. Ces derniers ont transmis leurs conclusions aux grandes puissances ».