Malgré les efforts déployés par le secrétaire d’Etat américain John Kerry, résolu à obtenir des résultats, les pourparlers entre Israël et les Palestiniens semblent, pour le moment du moins, plutôt compromis.
John Kerry, qui se trouve actuellement à Bruxelles, ne retournera pas au Proche-Orient comme il l’avait prévu, à moins d’un changement de dernière minute. De leur côté, les Palestiniens annoncent leur intention de se tourner vers les instances de l’Onu pour obtenir, de façon unilatérale, un statut officiel.
Malgré cette situation plus qu’incertaine, Kerry ne baisse pas les bras et persiste à dire que la crise peut encore être réglée. Il a déclaré : « Les deux camps affirment qu’ils souhaitent continuer à chercher les moyens de progresser. Les Etats-Unis sont toujours disposés à apporter leur aide, conformément à leurs engagements, mais ils ne peuvent remplacer les dirigeants à qui il incombe de prendre des décisions ».
Concernant la transaction pour la libération de Pollard, on peut noter l’opposition de trois grands quotidiens américains : le New York Times, le Washington Post et le Wall Street Journal. En outre, de hauts fonctionnaires américains ont déclaré au Washington Post que « Kerry avait épuisé toutes les chances de parvenir à un accord et qu’aucune solution à la crise n’était envisageable sans une décision des leaders des deux camps ».

