C’est officiel : Israël a rejoint mercredi le projet scientifique « Horizon 2020 ». Sa candidature avait suscité une certaine polémique mais les difficultés semblent avoir été aplanies et un accord intérimaire vient d’être signé à Bruxelles.
Au départ, le Premier ministre Netanyahou avait rejeté les nouveaux critères imposés par les Européens, qui exigeaient une déclaration d’Israël assurant qu’il ne travaillerait pas « au-delà de la Ligne verte ».
Netanyahou avait alors affirmé qu’il n’était pas prêt à accepter des mesures restrictives qui porteraient atteinte aux localités juives de Judée-Samarie. Ce refus avait alors remis sérieusement en question sa collaboration avec des programmes scientifiques de haut niveau.
Finalement, après maintes discussions, les autorités israéliennes ont finalement accepté un compromis dans lequel elles ont pu exprimer leur désapprobation de la formulation européenne tout en respectant la décision de l’UE.
Cet arrangement, qui ressemble pour certains à une sorte de capitulation, a été vivement critiqué par certains groupes de la droite israélienne.
La signature officielle de l’accord est prévue au mois d’avril 2014. Celui-ci sera finalisé par le ministre de l’Economie Naphtali Benett.