Moché Limoï, 33 ans, père de quatre enfants, se remet lentement de ses blessures, infligées lors de son agression, près de la porte de Damas, Shaar Shehem.

Il revenait du Kotel, en compagnie de deux amis, à l’issue de la prière d’Arvit après le jeûne de Tisha BeAv lorsque deux Arabes l’ont poignardé, le blessant grièvement.
 
Il s’est confié depuis son lit d’hôpital, à Shaaré Tsedek, à un des grands quotidiens israéliens, Israel Hayom, en soulignant que seul un miracle l’avait sauvé. « Je descendais l’escalier lorsque l’un des terroristes m’a attaqué dans le dos, a-t-il raconté. Il a crié ‘Allah Akbar’ et m’a frappé à neuf reprises avec son couteau, dont trois fois à la poitrine. L’un des coups m’a touché à quelques millimètres de mon cœur. Il avait l’intention de me tuer ».
 
Limoï, qui souffre de lésions douloureuses, a décrit avec précision comment son agresseur s’était acharné sur lui avant d’être rejoint par un complice. Affaibli par le jeûne, Limoï n’a pas eu la force de résister. Se voyant couvert de sang, il a réussi malgré tout à s’échapper et il a alors rencontré un inspecteur de la mairie. « Il m’a sauvé la vie. Si j’avais dû attendre l’arrivée d’une ambulance, je ne sais pas si j’aurais survécu ».  
 
Malgré cette expérience éprouvante, Limoï affirme avec détermination qu’il continuera à aller prier régulièrement au Kotel.