Plus de 8 000 personnes se sont rassemblées jeudi soir dans le stade Winter de Ramat Gan pour écouter les paroles du Rav Eliezer Berland, grande autorité religieuse très influente de la Hassidout Braslav.
La soirée a débuté par les chants du Rav qui a ensuite prononcé une Dracha et lu le Tikoun Haclali. Dans le discours qu’il a prononcé devant une foule recueillie et enthousiaste, le Rav Berland a déclaré notamment « qu’il n’existait pas de H’ilonim (non-religieux) ».
Le Rav Berland est né à Haïfa en 1937. Dès son plus jeune âge, il s’est distingué par son intelligence et son sérieux dans l’étude de la Tora. Il a passé plusieurs années à la Yechiva de Kfar Hassidim, où il s’est rapproché des rabbins Eliyahou Lopian et Dov Yaffo, avant de rejoindre, après son mariage, le Kollel de Ponevizch puis celui de Volozhin, à Bné Brak.
Il a également été le disciple du Steipler Gaon, rabbi Yaakov Israel Kanievsky zts’l. Ce n’est que plus tard qu’il s’est intéressé à la Hassidout Braslav, en devenant notamment l’élève des rabbins Chmouel Shapira et Hirsch Leib Lepel.
Depuis des décennies, il cherche à ramener au judaïsme des Juifs égarés. C’est ainsi qu’il a permis à des dizaines de milliers d’entre eux de retrouver leurs racines et de pratiquer les mitsvot.
Aujourd’hui, il n’est plus très jeune mais il est toujours aussi actif, continuant sans relâche sa mission, et recevant chez lui, jour et nuit, de nombreux étudiants et d’autres personnes en quête de leur identité. En outre, avec son épouse, la Rabbanit Tehila Berland, il aide et guide les élèves des Yechivot et leurs familles.
Très impliqué dans tout ce qui se passe dans le monde, il a réagi il y a quelques semaines avec indignation aux terribles événements de Syrie. Dans une lettre particulièrement engagée, il a décrit la situation désastreuse dans ce pays, rappelant « le massacre horrible de jeunes enfants, qui brisait le cœur, et les centaines d’assassinats perpétrés chaque semaine ».
« Tout cela se passe à deux heures de Tel Aviv, a-t-il souligné, et il est impossible de mettre fin à ce bain de sang »… Il a ensuite fait appel à la conscience des nations du monde pour qu’elles fassent cesser ce carnage.