L’Iran menace de plus en plus la sécurité d’Israël. De leur côté, les puissances occidentales envisagent toujours des "solutions diplomatiques". C’est dans cet état d’esprit que le directeur général de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), Yukiya Amano, s’est rendu à Téhéran.

Après sa rencontre avec les hauts dirigeants du régime des Ayatollahs, Amano est rentré à Vienne. A son arrivée, il s’est déclaré plutôt optimiste quant aux résultats de sa mission. 
 
Dans ce contexte, il ne faut pas oublier les propos menaçants du général Firouzabadi Hassan, chef d’état-major des forces armées iraniennes, qui aurait déclaré dimanche que « la nation iranienne devait détruire Israël ». Il aurait ajouté que « le chef de l’Iran, Ali Khamenei, n’accepterait aucune souveraineté sur la « Palestine », si ce n’est celle du pouvoir palestinien ».
 
Ces déclarations suscitent de nouvelles inquiétudes en Israël où on est conscient depuis bien longtemps, contrairement au reste du monde, des dangers du régime de Téhéran, de plus en plus menaçant et refusant de cesser le développement de l’arme nucléaire.
 
Les efforts déployés pour régler une fois de plus la crise par des pourparlers ne calment pas les appréhensions de certains diplomates occidentaux. L’un d’entre eux a confié à l’Agence Reuters qu’il émettait des doutes quant à la bonne volonté des Iraniens. « Il serait intéressant de voir si les dirigeants de Téhéran vont laisser entrer les inspecteurs de l’AIEA ».  

Pourtant, selon les informations publiées par les médias, les grandes puissances seraient sur le point de conclure un accord intérimaire avec l’Iran dans le cadre duquel le gouvernement de Téhéran s’engagerait à interrompre son programme nucléaire en réduisant l’enrichissement de son uranium à 20 % seulement.

En contrepartie, l’Occident lui fournirait du carburant nucléaire pour son centre de recherche civil situé près de Téhéran ainsi que de l’aide et du matériel pour assurer la sécurité de la centrale de Bouchehr. Toutefois, aucune sanction contre la république islamique ne sera annulée tant qu’un accord final ne sera pas ratifié.
 
Le Sénat américain a approuvé dans la nuit, à l’unanimité, de nouvelles mesures contre l’Iran, en imposant de nouvelles restrictions à ses compagnies pétrolières.