Amih’aï (21 ans) et Keren (19 ans) vont se marier le mois prochain. Jusque là, rien que de très banal si ce n’est qu’il s’agit de deux jeunes gens trisomiques qui se connaissent depuis l’enfance. Leur histoire vaut le détour, tant elle est touchante !

Avih’aï est né en Alaska et sa naissance a été accueillie avec joie par ses parents, qui n’ont pas été affectés par son handicap. Mais sa mère, consciente que sa vie ne serait pas toujours rose, a déclaré à son mari qu’elle souhaitait adopter un enfant atteint également de trisomie afin de faciliter son développement et pour qu’il soit plus heureux plus tard.

Après avoir publié une annonce, le père et la mère d’Avih’aï ont eu la visite d’un jeune couple qui leur a laissé sa petite fille. C’est ainsi que Keren a été adoptée.

Au bout de quelques années, la famille a quitté l’Alaska pour s’établir en Israël et s’est installée à Safed où la communauté orthodoxe de la ville l’a accueillie avec chaleur.

« Dès le début, raconte la mère d’Avih’aï, nous avons ressenti le lien particulier qui se tissait entre les deux enfants. Et lorsque nous nous sommes rendus au Kotel quelques années plus tard pour célébrer la Bar Mitsva d’Avih’aï, celui-ci m’a déclaré : « Maman, j’ai prié pour que Keren devienne ma fiancée ». Je suis convaincue qu’ils étaient un couple dans une vie antérieure ».

Les années ont passé et un beau jour, les jeunes gens ont annoncé aux parents d’Avih’aï qu’ils se marieraient cinq ans plus tard à l’époque de Lag Baomer. Ils avaient déjà discuté entre eux de la salle qu’ils choisiraient, de l’orchestre qu’ils prendraient, et d’autres détails liés à la cérémonie.

Les parents ont alors compris que cette relation était sérieuse et ils se préparent à présent, dans la joie et le bonheur, au grand jour. Le jeune couple se retrouvera si D. veut dans un mois sous la Houpa, et c’est le rav Chmouel Eliahou, grand rabbin de Safed, qui célébrera leur mariage. Il ne nous reste plus qu’à leur souhaiter de tout cœur Mazal Tov.