Samedi dernier, l’organisation terroriste du Hamas qui contrôle la bande de Gaza a exécuté trois Palestiniens. Selon un communiqué du ministère de l’Intérieur du Hamas, ils ont été condamnés pour coopération avec Israël et assassinats à Gaza. Pour Fathi Hamad, le ministère de l’Intérieur du Hamas à Gaza, la peine de mort constitue une mesure dissuasive face à ceux qui souhaitent “trahir leur patrie”.


Depuis 2006, l’organisation terroriste du Hamas exerce le pouvoir dans la bande de Gaza, suite à sa victoire lors des élections législatives.
Le Hamas est considéré comme une organisation terroriste par les États-Unis, l’Union Européenne, le Canada, l’Australie, Israël et le Japon.
La dernière fois que le Hamas a exécuté des Palestiniens pour avoir “collaboré” avec Israël remonte à Juillet 2011, quand un père et son fils ont été mis à mort pour avoir soi-disant fourni des informations qui auraient aidé Israël à éliminer un dirigeant du Hamas en 2004.

Parmi les 11 Palestiniens exécutés à Gaza depuis que le Hamas s’est emparé du pouvoir à Gaza, la plupart ont été mis à mort pour espionnage pour Israël.

Amnesty International a publié un communiqué jeudi  dernier (5 avril) en disant que quatre hommes étaient condamnés à mort à Gaza et qu’ils pourraient être exécutés à tout moment car leurs appels en justice avaient été rejetés. Tout indique que les trois exécutés sont ceux auxquels Amnesty International faisait référence.

Le communiqué indique que les trois hommes ont été pendus mais ne donne aucune indication sur l’identité des “condamnés”.

La loi palestinienne prévoit la peine de mort pour trois motifs: assassinat, trafic de drogue et “collaboration” avec Israël dont le Hamas prévoit la destruction dans sa charte officielle. Les ordres d’exécution sont censés être approuvés par le Président de l’Autorité Palestinienne, mais le Hamas ne reconnaît pas M. Abbas et son autorité.
Le Centre des Droits de l’Homme basé à Gaza a déclaré que l’approbation de la peine de mort revient exclusivement au Chef de l’Autorité Palestinienne, et toute autre exécution sans son approbation était “contraire à la loi et la Constitution.”[source NY Times]