Les sirènes ont retenti au centre d’Israël jeudi 3 novembre dans le cadre d’un programme du ministère de la Défense passive, qui a organisé une simulation d’attaque à la roquette sur une infrastructure civile.


Cet exercice militaire intervient alors que le débat autour d’une possible attaque d’Israël contre l’Iran fait la une de l’actualité.

L’exercice a eu lieu à 10h05 (heure d’Israël), les sirènes ont retenti pendant 90 secondes. Les centres d’évacuation et d’absorption ont été ouverts dans la ville de Holon ainsi que des centres temporaires à Holon et Bat Yam pour distribuer des masques à gaz. Le front de commandement de la Défense intérieure a précisé que cet exercice avait lieu tous les ans et était planifié depuis longtemps.

Mercredi, l’armée israélienne a effectué un tir de test d’un missile balistique à la base de Palmahin, au centre d’Israël. Ce test fait partie de l’examen d’un nouveau missile en cours de développement par la défense israélienne. Le ministère de la Défense a refusé de dévoiler le type de roquettes testé, mais le modèle est capable de contenir une tête nucléaire.

Ce tir coïncide avec les spéculations sur la possible volonté des leaders israéliens d’attaquer l’Iran pour contrarier la poursuite d’un programme nucléaire destiné à la fabrication d’armes nucléaire. De son côté, l’Iran continue de déclarer que ses activités nucléaires sont pacifique.

Récemment, l’armée de l’air israélienne a également participé à des exercices militaires à la base italienne de l’OTAN. Ces exercices incluaient la plupart des composantes de l’aviation supposées prendre part à des missions d’attaque de longue portée. En règle générale, ce type d’exercice dure deux semaines, mais les équipes israéliennes ont cessé l’exercice au bout de cinq jours.

Le départ prématuré de l’armée de l’air israélienne a stimulé l’imagination, et les théories sur la préparation d’une mission se sont multipliées. D’après l’armée de l’air, cependant, ce départ n’était ni soudain ni spontané, l’exercice n’avait été prévu dès le départ que comme une courte visite, en raison des contraintes de temps auxquelles étaient soumises les forces aériennes italiennes et israéliennes.[ source Guysen.com]