Les enquêtes dont fait l’objet le Premier ministre n’ont terni en rien sa popularité, bien au contraire. D’après un nouveau sondage réalisé ces jours-ci pour le quotidien Israël Hayom, Binyamin Netanyahou serait en mesure de former une coalition stable avec 67 députés sans le parti Shass, qui ne franchirait même pas le seuil d’éligibilité.
Il s’avère donc, selon cette étude, que malgré les dépositions d’anciens collaborateurs de Netanyahou convaincus de témoigner contre lui, le soutien exprimé pour le Premier ministre serait supérieur que par le passé. En effet, si des élections avaient lieu aujourd’hui, son parti, le Likoud, obtiendrait 34 mandats (contre 30 en 2015). Il serait suivi, avec 24 sièges (contre 11 en 2015), par Yesh Atid dirigé par le député Yaïr Lapid qui se situerait au centre-gauche.
Habayit Hayehoudit, dont le leader est le ministre de l’Education Naftali Benett, se renforce également de façon significative en passant de 8 mandats en 2015 à 14 aujourd’hui.
D’autres partis, en revanche semblent nettement en perte de vitesse. C’est le cas notamment de la formation de gauche ‘Camp Sioniste’, conduite par Avi Gabbaï, qui ne serait créditée que de dix mandats alors qu’il en avait récolté 24 en 2015.
Shass serait également en très mauvaise posture : toujours d’après cette enquête, le parti orthodoxe séfarade risquerait tout simplement d’être rayé de la liste des partis de la prochaine Knesset s’il ne parvient pas, avant les prochaines élections, à récupérer les voix de ses électeurs.