La Knesset a adopté, en deuxième et troisième lectures, la loi sur la base de données biométriques proposée par le ministre de l’Intérieur Arieh Dery, leader du parti Shass.

Le vote a eu lieu dans la nuit à l’issue d’un long débat : 39 députés l’ont approuvée et 29 autres s’y sont opposés. A partir de maintenant, chaque citoyen qui retirera une carte d’identité ou un passeport devra rejoindre la base de données nationale en remettant une photographie de son visage. Mais d’après la législation qui va entrer en vigueur, il ne sera pas obligé de laisser également ses empreintes digitales.

Pour le moment, la validité de ces documents a été fixée à cinq ans. Toutefois,  ce délai pourrait être prolongé par la suite sur décision du ministre.

Le projet de loi, très controversé, a fait l’objet de longues discussions plutôt orageuses au sein d’une commission commune, réunissant la commission des lois et celle des sciences et de la technologie.

Quelques modifications ont été apportées au texte à la dernière minute. Pendant les discussions, de nombreux députés, dont certains appartiennent à des partis de la coalition, ont estimé que la question n’avait pas été examinée à fond et ils se sont donc opposés à la loi dans sa formulation actuelle.