Le patriarche Avraham est surnommé
« haïvri »,
celui qui est seul sur une rive alors
que tous se trouvent de l’autre côté. En effet,
Avraham avinou a proclamé sa foi en D.ieu
et n’était pas du tout intimidé par le fait qu’il
était seul.

Au cours des générations, les rabbins se sont
trouvés confrontés à des
représentants d’autres religions.
Dans des débats
théologiques avec eux, ces
rabbins devaient souvent
se justifier du fait d’aparttenir
à une minorité. Pourtant,
la Torah elle-même
nous indique d’opter pour
la majorité… ?!

Le ‘Hafets ‘Haïm propose
une réponse au travers de
la parabole suivante.
Tous les dimanches en fin d’après-midi, le marché
de la ville se fermait. Les paysans, heureux
d’avoir vendu leur production, pliaient bagage et
se rendaient à l’auberge située dans une clairière
au coeur de la forêt. Ils se laissaient aller et buvaient
sans fin. En fin de soirée, l’aubergiste devait
travailler dur pour sortir ses clients de leur
ébriété et pour leur prier de quitter les lieux.
Un dimanche soir, la neige n’avait pas cessé de
tomber toute la journée et les chemins étaient
recouverts d’une épaisse nappe blanche. L’aubergiste
s’approcha du paysan le moins saoul et le
mit dehors. Ce dernier, tout titubant, enfourcha
son cheval et se mit en route. Ignorant le bon
chemin recouvert de neige, le cheval se dirigea
vers l’inconnu.
Le second ivrogne à quitter
l’auberge fut lui aussi
incapable de conduire sa
charrette. Toutefois, apercevant
les traces de son
prédécesseur, il guida son
cheval dans la même direction.
Et ainsi de suite :
tous les paysans saouls
empruntèrent la même
route jusqu’à ce qu’elle se
transforme en un véritable
chemin battu.
Après avoir fait évacuer leur auberge, le patron et
sa femme grimpèrent sur leur charrette. Guidée
par une main sûre, elle prit la direction opposée
à la route fraîchement battue.
La femme en fit la remarque à son mari. Et celui-
ci lui expliqua en souriant que cette fameuse
« voie » utilisée par tant de personnes fut tracée
et inaugurée par le cheval d’un ivrogne et qu’elle
menait tout droit vers le précipice…

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