Donald Trump, qui a réussi à évincer tous les autres candidats à l’investiture républicaine pour les présidentielles américaines, vient de franchir une nouvelle étape : il devient officiellement le seul candidat républicain à la Maison Blanche après avoir obtenu le soutien requis d’un certain nombre de délégués de son parti.  

Il s’agit pour lui, à présent, de mettre toutes les chances de son côté avant les élections prévues en novembre prochain où il devra vraisemblablement faire face à Hillary Clinton.

Pour cela, il se tourne vers ses électeurs potentiels. Parmi eux se trouvent les Juifs orthodoxes avec lesquels il est en contact par l’intermédiaire de son conseiller spécialisé dans les relations avec Israël et la communauté juive, Jason Greenblatt.

Ce dernier a rencontré cette semaine à Brooklyn plusieurs dirigeants de l’Agoudath Israël d’Amérique, Rav Haïm David Zwiebel, le philanthrope Shlomo Werdiger et Yehezkel Benett.

Au cours de l’entretien, Greenblatt a parlé d’un réchauffement des relations diplomatiques entre Israël et les Etats-Unis et a affirmé que Trump « aiderait Israël par tous les moyens ».

Si Trump investit autant dans ses relations avec la communauté juive orthodoxe de New York, c’est parce que son concurrent d’alors Ted Cruz, qui s’est désormais retiré de la course, avait emporté la majorité des voix dans ce public alors que Trump était arrivé en dernière position.

D’après un sondage réalisé au sein de la population juive, la popularité de Trump serait très basse auprès de ce public : seuls 19 % des personnes interrogées estimeraient qu’il pourrait soutenir Israël alors que 71 % auraient encore une image négative de lui.