Le 7 Adar est une date importante dans le calendrier juif puisqu’elle marque l’anniversaire de la naissance et du décès de Moché Rabénou, qui a fait sortir d’Egypte le peuple d’Israël en accomplissant l’ordre divin et lui a servi de guide dans le désert pendant quarante ans. C’est aussi, en Israël, le Jour du Souvenir pour tous les soldats morts sur le champ de bataille dont le corps n’a jamais été retrouvé.
Moché Rabenou est mort à l’âge de 120 ans, juste avant l’entrée des Hébreux en Eretz Israël, sous la conduite de Yoshoua (Josué). Mais comme il est écrit dans le Séfer Devarim (chap. 34-versets 5 et 6), on ignore le lieu de sa sépulture : « Et c’est là que mourut Moché serviteur de D., dans le pays de Moab, selon l’ordre de l’Eternel. Et D. l’enterra dans la vallée, au pays de Moab, vis-à-vis de Bet Péor. Personne n’a connu le lieu de sa sépulture jusqu’à ce jour ».
Selon la tradition juive, Moché a quitté ce monde en l’an 2488. C’était un homme d’une grande modestie, qui avait également le mérite de n’avoir pas subi l’influence néfaste du lieu où il avait grandi. Elevé dans le palais du Pharaon, entouré des fastes de la royauté, il aurait pu facilement s’assimiler à cette société idolâtre. Mais il a su résister, prenant même la défense d’un de ses frères, frappé par un Egyptien. Ne supportant pas cette humiliation, il a dû, après avoir tué l’Egyptien, prendre la fuite et se réfugier en Midian.
La date du 7 Adar a été reprise par l’Aumônerie générale de Tsahal qui en a fait le Jour du Souvenir pour tous les soldats morts sur le champ de bataille dont le corps n’a jamais été retrouvé.
Il existe, au cimetière militaire du Mont Herzl, à Jérusalem, un carré réservé aux soldats dont on ignore le lieu de sépulture. Chaque année, le 7 Adar, une cérémonie commémorative est organisée sur place pour leur rendre hommage.
Dans le Gan Hanéédarim (Jardin des Disparus), un mur a été érigé, portant les noms de toutes ces victimes des guerres d’Israël qui n’ont jamais été retrouvées. On en compte aujourd’hui 181 dont 108 sont tombées pendant
Cette date a été fixée également par
Il a ajouté : « Etant donné que nous nous occupons d’enterrements, et qu’il s’agit d’une activité particulièrement sensible, nous jeûnons ce jour-là. Nous en profitons pour demander pardon aux défunts pour l’affront qu’on aurait pu leur porter au moment de leurs obsèques ».
Après la prière d’Arbit, les employés de