L’affaire Shalit a été évoquée lundi après-midi par le Premier ministre, lors de son intervention devant les membres de la commission parlementaire des Affaires étrangères et de la Défense. Netanyahou a déclaré qu’il avait accepté par le passé de relâcher 1 000 détenus du Hamas pour obtenir « en échange » la libération du soldat Guilad Shalit. Il a ajouté qu’il s’agissait d’une proposition difficile qui n’avait, à ce jour, obtenu aucune réponse de l’organisation terroriste.
Netanyahou, qui fait l’objet de nombreuses critiques sur cette affaire, a précisé qu’il avait pour responsabilité « de ramener chez lui Guilad Shalit tout en veillant à la sécurité de tous les citoyens d’Israël ». Et de souligner: « Nous savons, par expérience, que des prisonniers (palestiniens) libérés dans le cadre des transactions précédentes, ont ensuite assassiné de nombreux Israéliens ».
Netanyahou a également évoqué la crise avec la Turquie en interprétant l’attitude de ses dirigeants. Il a en effet indiqué que « lorsque la Turquie a compris qu’elle ne serait pas admise au sein de l’Union européenne, elle s’est tournée vers le monde musulman et ce tournant a provoqué une attitude très négative vis-à-vis d’Israël qui s’est encore aggravée avec l’affaire de la flottille ».
Le Premier ministre a dû également expliquer la dernière décision de son cabinet concernant l’allégement du ‘blocus’ de Gaza. Il a estimé que ces nouvelles mesures n’empêcheraient pas l’arrivée de nouvelles flottilles expédiées par les ennemis d’Israël mais permettraient au moins de réfuter les thèses de leur propagande. Il a encore affirmé que les prochains arrivages de bateaux dans la région étaient organisés de concert par l’Iran et le Hezbollah.
par
Source : Arouts7