Amona, près d’Ofra, dans la région de Binyamin, est un sujet d’actualité qui préoccupe les medias en Israël. Depuis des semaines, les habitants de maisons de la localité, qualifiées d’illégales par la Cour suprême, craignent leur évacuation.

Ils sont soutenus par toute la population locale et par de nombreux militants de droite qui ont d’ailleurs manifesté dimanche soir pour réclamer une solution permettant d’éviter cette mesure. Un certain nombre d’entre eux sont venus sur les lieux pour exprimer leur solidarité.

Les membres du comité de lutte d’Amona ont tenu ce jeudi, en fin de matinée, une conférence de presse au domicile de leur leader, Avihaï Boaron, pour tenter d’expliquer au public leur décision de ne pas accepter  le compromis qui leur était proposé.

Boaron a souligné : « Malheureusement, la solution sur laquelle on nous a demandé de signer ne nous garantit pas que l’Etat la respectera. En revanche, il n’est pratiquement rien écrit mis à part notre engagement de quitter notre maison de notre plein gré ».

Il a ajouté qu’au cours des pourparlers, ‘il est devenu clair que le conseiller juridique du gouvernement n’avait pas l’intention de réclamer un report de l’évacuation’.

Il a encore indiqué: “Si l’Etat ne peut pas promettre que nous quitterons le seuil de notre maison pour franchir celui de la maison de remplacement et que nous n’abandonnerons pas notre colline, nous ne pourrons pas accepter ce compromis ».